Développement de Facebook

Facebook s’intéresserait à Opera et à Face.com

| Mise à jour
par yvesb

En cohérence avec son projet de développer son propre smartphone, des rumeurs font état d’un possible rachat par Facebook du navigateur mobile Opera. Une autre start-up, Face.com, serait également dans le collimateur du réseau social.

Autor: Franco Bouly. Quelle: Flickr.com. (Quelle: Flickr.com)
Autor: Franco Bouly. Quelle: Flickr.com. (Quelle: Flickr.com)

Deux publications israéliennes, Calcalist et Newsgeek, font état de rumeur concernant un possible rachat par Facebook de la start-up Facial.com, spécialisée dans les techniques de reconnaissance faciale. Afin d’améliorer ses techniques de tagging des photos, et aussi intéressé par le nom de domaine en lui-même, Facebook aurait envisagé d'acquérir cette start-up depuis plusieurs années déjà, selon The NextWeb, sans avoir proposé un prix satisfaisant pour ses propriétaires jusqu'à présent.

Parallèlement, d’autres rumeurs courent sur un possible rachat par Facebook d’Opera, un navigateur pour appareils mobile coté à Oslo. Ces rumeurs se sont traduites par une forte hausse de l’action d’Opera.

Bientôt un smartphone Facebook?

Adopté aujourd’hui par 170 millions d’utilisateurs, le navigateur Opera Mini pourraient atteindre les 500 millions d’utilisateurs d’ici 2013 d’après l’entreprise, ce qui la place dans une position privilégiée entre opérateurs de téléphonie mobile et fabricants d’appareils. Ce possible rachat semble s’inscrire en cohérence avec un autre projet de Facebook, celui de développer son propre smartphone. Ainsi le New York Times rapporte que Facebook aurait recruté plus d’une demi douzaine d’anciens ingénieurs d’Apple ayant travaillé sur l’iPhone, une rumeur que Facebook n’a pas démenti au quotidien new-yorkais. Après 2010 et 2011, cela constituerait la troisième tentative de Facebook dans ce sens, alors que son dernier projet, intitulé Buffy, est officiellement toujours actif.
Toujours selon le New York Times, Facebook prendrait garde de maintenir ce projet secret, en ne publiant aucune offre d’emploi et en allant chercher elle-même les ingénieurs nécessaires à son développement.

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