Comit considère que la crise financière peut constituer une possible opportunité

Le prestataire de services IT Comit s’attend à ce que les banques développent une plus grande prudence face aux coûts, pense qu’elles dépenseront moins et réduiront leurs coûts. Ces éléments auront une influence sur les budgets IT, déclarait la société hier, lors d’une conférence de presse. Pour autant, les prestataires de services financiers auront toujours besoin de l’informatique ; ils exploiteront la consolidation et la standardisation comme des sources possibles d’économies. Ceci pourrait justement représenter une opportunité pour le secteur de l’IT. En effet, l’optimisation dans les domaines des opérations et du backoffice (commerce des écritures de valeur, trafic des payements et de plus en plus, gestion des crédits) amènera une ouverture de la chaîne de création de la valeur ajoutée et ainsi, apportera à l’IT de nouvelles opportunités en Business Process Outsourcing (BPO). C’est pourquoi Comit y voit un potentiel de croissance et qu’elle veut étendre ses activités de BPO. D’autres potentiels de croissance sont ceux de l’expansion internationale et une orientation plus marquée sur le secteur des assurances, selon Comit. Une équipe a été constituée spécialement dans ce but et chargée de générer le savoir-faire correspondant. Marcel Walker, CEO de Comit, est convaincu que la branche de la finance continuera à constituer un marché intact et attractif. Selon lui, ce sont les entreprises de conseil dans la banque d'investissement internationale qui vont souffrir le plus de la crise financière, ce qui ne constitue qu’une activité mineure chez Comit. 43% des 300 millions de francs du chiffre d’affaires de Comit proviennent des services opérationnels (externalisation, management d’applications) et sont liés contractuellement sur une durée prolongée. Le marché de l’externalisation recèlerait encore un fort potentiel de croissance en Suisse car le taux de pénétration de l’outsourcing , avec ses 25%, serait restreint.