Paiement mobile

L’adoption du paiement mobile en Suisse a bondi

En Suisse, le paiement mobile séduit davantage, selon une étude de l'institut des services financiers de Zoug (IFZ). En un an, le nombre d'utilisateurs a doublé et les transactions ont triplé.

(Source: martin-dm / iStock.com)
(Source: martin-dm / iStock.com)

Les Suisses sont de plus en plus à se servir d’une app de paiement mobile. Une nouvelle étude de l'institut des services financiers de Zoug (IFZ) indique en effet que sur un an, le nombre d’utilisateurs a doublé et les transactions ont triplé. Les résultats sont basés sur les données de la Banque nationale suisse, de l'Office fédéral de la statistique et sur les données anonymisées de l'application Twint, le système de paiement mobile le plus utilisé en Suisse.

Marché de niche

L’étude montre toutefois que le paiement mobile reste encore un marché de niche en Suisse, avec environ 1,75 million de transactions par mois (1,02 million pour Twint), soit une part de seulement 0,5% sur le marché des moyens de paiements (l’argent liquide représentant encore 70% des transactions). Si plus d'un million de personnes sont désormais enregistrées sur Twint (deux fois plus qu’en août 2017), un tiers d’entre eux n'ont pas encore réalisé de transactions au cours des dix premiers mois de 2018. Un tiers des utilisateurs ont utilisé l'application plus d'une fois par mois en 2018. Les personnes qui utilisent Twint le font dans près de la moitié des cas pour transférer de l’argent à un particulier (transfert P2P). Plus d’un tiers des transactions sont des paiements au point de vente (POS). Une proportion qui pourrait rapidement augmenter alors que Twint vient d’annoncer que les CFF et d’autres partenaires ont rejoint son écosystème.

Les résultats de l’étude de l’IFZ indiquent également que le paiement mobile séduit davantage les hommes de 20 à 40 ans, qui représentent  deux tiers des utilisateurs. «C'est un phénomène typique du comportement d'adoption des innovations technologiques», commente sur ce point l’auteur de l’étude Andreas Dietrich.

 

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