Commerce online

Toujours plus de ventes en ligne en Suisse

En 2016, les ventes en ligne effectuées en Suisse ont encore gagné du terrain face aux ventes physiques. Les secteurs de l’électronique grand public et de la mode se taillent la part du lion.

(Source: Fotolia)
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En 2016, les parts de marché des ventes physique en Suisse ont encore cédé du terrain au profit du commerce en ligne. Un constat émanant d’une nouvelle étude menée par l’Association Suisse de Vente à Distance (ASVAD), l’institut GfK en collaboration avec la Poste Suisse. En 2016, sur les 93 milliards de francs générés par le commerce de détail, 7,8 milliards proviennent de l’e-commerce (y compris les achats en ligne des Suisses à des sites étrangers), soit une progression annuelle de 8,3%.

«La grande transparence des prix et la disponibilité des produits rendue possible par le commerce en ligne, servent de moteur à cette croissance», analysent les auteurs de l’étude. Le reste du commerce de détail a accusé dans le même temps une baisse de 1,7%. L’étude montre en outre qu’un tiers du chiffre d’affaires généré par les achats en ligne des Suisses profitent à des entreprises basées à l’étranger. Depuis 2012, ce tourisme d’achat en ligne a doublé.

L’électronique grand public et la mode dominent

Deux secteurs dominent les ventes en ligne. Celui de l’électronique grand public qui, avec un chiffre de CHF 1,8 milliard, s’octroie aujourd’hui un tiers des ventes totales via les canaux de vente en ligne et à distance. A la seconde place, le domaine de la mode continue de progresser avec un chiffre annuel pour 2016 de CHF 1,54 milliards.

L’étude de l’ASVAD permet en outre de constater la diversité des stratégies de marketing selon le secteur d’activités des e-commerçants. Le secteur des denrées alimentaires opte de préférence pour la télévision alors que les boutiques de mode online privilégient le canal du mailing direct. En 2016, plus de deux tiers des actions marketing des boutiques de ventes online de vêtements et chaussure sont ainsi passé par des e-mails, contre quatre petits pourcents du côté des détaillants physiques du secteur de la mode.

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