42% des entreprises suisses ont déjà eu recours au cloud computing
Selon une enquête réalisée par Cambridge Technology Partners, le cloud computing est une réalité qui se développe et une option technologique viable pour 70% des sondés. Il aura pour conséquence la contraction des départements informatiques.
Partant du constat de Gartner en février 2011 qui établit que le cloud computing compte parmi les priorités N°1 des CIO au niveau international, Cambridge Technology Partners (CTP) a réalisé une enquête pour analyser la situation sur le marché suisse. Il en ressort que pour 42% des personnes interrogées, le cloud computing est déjà une réalité au sein de leur entreprise. Bruno Buggiani, Head of delivery de CTP s’est dit surprit par ses chiffres : « Nous nous attentions plutôt à 20 à 30%. » Pour 70% des participants, le cloud computing est considéré comme une option technologique viable (95% prévoient l’extension de leurs activités dans ce domaine dans un futur proche) et va amener à une réduction de la taille du service informatique. Toutefois, le nombre de salariés du département ne sera pas forcément réduit mais probablement redéployé. Les principaux avantages établis par l’enquête sont la flexibilité, la disponibilité immédiate du service et l’attention portée sur le cœur de métier. Du côté des appréhensions, la sécurité et la fiabilité arrivent en tête des préoccupations. Les coûts et la migration de données sont des préoccupations secondaires.
La Suisse, un marché spécifique
CTP a justifié la tenue de cette enquête en constatant que les enquêtes de Gartner ou de Forrester ne fournissaient jamais de données spécifiques pour la Suisse alors même que de grandes entreprises et multinationales sont installée dans le pays, comme le précise Mirwais Zekrya, Cleitn Partner de CTP : « L’importance de la Suisse en matière de cloud computing ne peut pas être sous-estimée. » Pour réaliser son enquête entre les mois de mai et août 2011, CTP a envoyé un formulaire en ligne à 250 sociétés en Suisse. Une cinquantaine y a répondu. Deux tiers d’entre elles sont situées en Suisse romande et un tiers en Suisse alémanique. 44% des participants représentent des organisations de plus de 5000 employés, 23% des organisations de plus de 1000 employés et 23% d’entre elles comptent entre 100 et 200 salariés.
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