Dossier

Gestion applicative

Mobile, web, shadow IT, SaaS, de nombreux facteurs concourent à la prolifération des applications dans les entreprises. Face à cette complexité, les défis pour les départements IT sont multiples. La maintenance du parc applicatif est coûteuse, la performance insuffisante et les demandes des métiers en nouvelles fonctionnalités peinent à être satisfaites.

Selon une enquête récente de Capgemini, la moitié des responsables IT considèrent qu’il y a aujourd’hui trop d’applications dans leur entreprise, notamment du fait de fonctionnalités redondantes d’une utilisation trop faible. Pour beaucoup des CIO sondés, il faudrait supprimer une bonne partie des applicatifs, en remplacer certains et en moderniser d’autres.

Autre cheval de bataille, l’intégration des applications. Après l’essor des architectures orientées services, de nombreux experts proposent de faciliter la connexion d’applicatifs via des API. Ces interfaces programmables, qui font le succès de certaines plateformes web, présentent aussi des avantages dans l’entreprise: simplicité, capacité d’épouser les nouvelles applications mobiles et cloud, stimulation de l’innovation. Ces bénéfices expliquent l’apparition de nombreuses solutions d’entreprise pour gérer les API et faciliter leur emploi par les développeurs internes ou externes.

Enfin, en matière d’optimisation de la performance, la solution pourrait venir de nouvelles approches exploitant les possibilités du big data. La gestion de la performance est en effet confrontée à une problématique similaire à d’autres domaines: les sources d’informations sont multiples, les données volumineuses et l’enjeu consiste à extraire les renseignements utiles de la masse. Grâce à l’analyse big data et aux algorithmes de corrélation, la gestion de la performance gagne en efficacité et les problèmes peuvent être identifiés en amont.