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Liquid Banking – A quoi ressemblera la banque de demain

par Philippe Henderickx, Head of Specialised Sales Banking Romandie chez Swisscom

Le marché des services financiers est en constante évolution et ce à un rythme qui s'accélère de plus en plus ce qui oblige les banques à s’adapter rapidement et avec agilité si elles désirent rester compétitives. Autour de la notion du « Liquid Banking », Swisscom a développé un concept visant à aider les banques à accélérer leurs processus et leurs phases de développement et de transformation.

Philippe Henderickx, Head of Specialised Sales Banking Romandie chez Swisscom (Source: Swisscom)
Philippe Henderickx, Head of Specialised Sales Banking Romandie chez Swisscom (Source: Swisscom)

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Oliver Kutsch, Head of Banking, et Henning Gebert, Head Specialised Sales Banking Swisscom ont mis en évidence avec le concept « Liquid Banking » les défis auxquels sont, actuellement, confrontées les banques. Celles-ci doivent devenir plus efficaces, être capable de réagir rapidement et avec plus de flexibilité afin de répondre aux besoins des clients. Les banques doivent devenir plus agiles.

Édité sous forme d'un livre blanc, le concept se veut un guide qui offre aux organisations informatiques bancaires un cadre dans lequel elles peuvent : opérer, réduire les risques et développer de nouvelles opportunités d'affaires. 
Les auteurs y listent cinq champs d'action visant à préparer les établissements bancaires aux défis auxquels leurs organisations informatiques seront confrontées.

Banque modulaire

Une architecture informatique monolithique dont le cœur est une application bancaire « Core Banking » caractérise encore une grande partie des banques suisses. Bien qu’efficace dans son fonctionnement, une telle architecture est souvent peu performante et peu agile lorsqu'il s'agit de faire face à de nouveaux défis. En effet, de nombreuses interdépendances entre les systèmes doivent être prises en compte. Ces dépendances ne peuvent être réduites qu'en découplant les architectures informatiques et en construisant un système modulaire avec des composants équivalents.

Plateforme et PaaS 

La dynamique croissante du secteur financier implique qu'à l'avenir, les banques devront être capable de distribuer leurs produits et services plus rapidement et ce, tout en les adaptant de manière continue. Dans le même temps, les exigences élevées de qualité et de stabilité qui caractérisent les services bancaires ne changeront pas. Pour gérer ce contexte, les organisations informatiques devraient externaliser autant que possible les domaines à peu de valeur ajoutée vers des services managés ou sur des plateformes de services (PaaS). La capacité ainsi libérée leur permettra de réagir plus rapidement aux changements dans des domaines particuliers. Le développement interne s'appuyant sur des plateformes cloud s’intensifie également. Elles permettent de soutenir les avantages concurrentiels de la banque grâce à de développements rapides et individuels axé sur le métier.

Mobile Banking

Pour Oliver Kutsch et Henning Gebert, ce n'est qu'une question de temps avant que les appareils mobiles ne deviennent le canal principal de communication numérique dans le secteur bancaire - non seulement du côté du client, mais aussi du côté banque. Selon les auteurs, le grand avantage des appareils mobiles - smartphones, tablettes ou appareils portables - par rapport aux PC réside dans leur capacité de personnalisation. Un ordinateur peut être utilisé par plusieurs membres de la famille et l'application ne sait pas toujours qui se trouve de l’autre côté de l’écran. Les smartphones et appareils portables sont étroitement liés à leur propriétaire ce qui permet de les joindre à tout moment. Via leurs capteurs et leurs écrans, ces appareils influencent à la fois la nature et le contenu de la communication avec les clients. Les banques devraient donc se concentrer de plus en plus sur ce canal. Oliver Kutsch et Henning Gebert affirment même que, dans le contexte numérique, tout ce qui n'est pas orienté vers le mobile n’a qu’une fonction de support et doit donc être réduit à un strict minimum. 

Data Driven Banking 

Au XXIe siècle, la collecte, la structuration et l’analyse des données sont parmi les tâches à valeur ajoutée les plus importantes. Les banques disposent d'une mine de données, mais n'en exploitent guère le potentiel, expliquent Oliver Kutsch et Henning Gebert dans leur livre blanc. Ces données pourraient notamment être utilisées pour développer de nouveaux produits et services, optimiser ceux-ci afin de répondre de manière plus intuitive et plus ciblée, aux besoins et attentes des clients. Il est désormais possible, avec peu d'investissement, d'analyser des volumes énormes de données. Cette approche n'a de sens que si l'analyse est intégrée au sein du modèle d’affaire de la banque.

La protection des données est un des défis majeurs des entreprises « data-driven. » La sécurité, la protection des données clients doivent être évaluées au regard des bénéfices potentiels client. Toutefois et tout particulièrement si les données sont échangées en dehors de la banque, celle-ci se doit de disposer d’un consentement explicite des clients. Ceci est tout particulièrement vrai si l'échange de données se fait avec des tiers, et plus particulièrement avec des acteurs exogènes au secteur bancaire avec qui, dans le cadre des nouveaux modèles d'affaires, un énorme potentiel de développement existe.

Banque automatisée 

Actuellement, les services bancaires de développent numériquement telles les opérations de paiement ou les transferts en devises qui se traitent automatiquement entre toutes les parties. 
Selon Oliver Kutsch et Henning Gebert, la concurrence croissante des banques numériques et des nouveaux acteurs exogènes au secteur bancaire oblige les banques à constamment améliorer leur efficacité. Dans ce contexte, la banque est tributaire d'une informatique performante, qui doit avoir la capacité de fournir les moyens requis à la RPA (Robotic Process Automation) et à la gestion des processus assisté par l'IA (Intelligence Artificielle).

À moyen terme, l'automatisation des processus transactionnels mobilisera moins de collaborateurs. Les banques devraient donc se pencher très rapidement sur de nouveaux domaines d’activités ainsi que sur la formation continue, ce que de nombreuses banques hésitent encore à faire.

Selon le concept « Liquid Banking », les cinq domaines repris ci-dessous forment les éléments qui permettent aux banques de rester compétitives et surtout, démontrent que le rôle de l'informatique, base de la compétitivité future des banques, doit impérativement changer.


Banque modulaire 

Découpler les architectures bancaires en abandonnant une approche monolithique au profit de multiples applications permettant à la fois les interactions clients/partenaires ainsi que le traitement des opérations et l'analyse des données.

Plateforme et PaaS 

Axer l'IT sur l’optimisation de la gestion des relations clients/partenaires et les services à valeur ajoutée. Veillez à ce que tous les « services agiles », tels que ceux créés sur les plateformes cloud, soient gérés par l'informatique interne. Utiliser les prestations PaaS pour gérer les services non différenciateurs et à peu de valeur ajoutée.

Data Driven Banking 

Ne laisser aucune donnée inexploitée et ne pas mélanger les données opérationnelles avec les données analytiques.

Banque automatisée

Réduire les alternatives de traitement et éliminer les activités manuelles.

Banque mobile 

Réduire au strict minimum tout ce qui n'est pas orienté mobilité et pousser les développements smartphone, tablette, …tant pour les clients que les collaborateurs.
 


La protection des données est le défi de l'entreprise ' Data Driven '.

Oliver Kutsch

Oliver Kutsch, Head of Banking, Swisscom

Les banques devraient se concentrer sur le canal mobile.

Henning Gebert

Henning Gebert, Head of Specialised Banking, Swisscom

À quoi ressemble une architecture informatique moderne et modulaire ?

Oliver Kutsch : Le découplage des systèmes répond au besoin de la flexibilité t. On peut y parvenir par une séparation verticale en fonction des domaines d’activités (par exemple payer, financer, investir, ou horizontalement en fonction des cycles d'interaction, (par exemple initialisation, contractualisation, exécution, analyse). Ces deux approches peuvent bien sûr être combinées, mais le nombre de systèmes impliqués devrait être limité à ce qui est stratégiquement requis par la banque.

Que signifie le passage de la banque en ligne à la banque mobile ? 

Henning Gebert : Les solutions mobiles impliquent des modes d'interaction totalement différents. Il s'agit de se concentrer à la fois sur l'essentiel et la rapidité. Les appareils mobiles permettent une personnalisation grâce à l’étroite « relation » qu’ils ont avec leurs propriétaires ce qui permet un dialogue individualisé et contextualisé grâce aux informations collectées via des capteurs intégrés tel que le GPS (par exemple la localisation des clients).

Quels sont les exemples de solutions PaaS pour les banques ?

Oliver Kutsch : Les banques disposent actuellement d'un large éventail d'offres PaaS. Ces services couvrent à la fois des offres multi-sectorielles, telles que la gestion des ressources humaines, le marketing, les services de support (services de saisie des données, de messagerie financière, …) mais aussi des plateformes gérant tout ou partie de la chaine de valeur comme par exemple le Client Lifecycle Management (CLM) ou le trafic des paiements.

Comment les banques peuvent- elles exploiter leurs données ?

Henning Gebert : Les banques disposent et ont la charge d’une foule d’informations relatives à leur clientèle. Il leur appartient donc de décider dans quelles mesures elles désirent utiliser celles-ci afin d'améliorer leurs prestations de services et de définir jusqu’à quel point impliquer les clients dans l'utilisation de celles-ci. Il y a là un énorme potentiel de différenciation.

Que font les banques avec les collaborateurs impactés par l’automatisation ?

Oliver Kutsch : C'est un défi global qui touche l'ensemble des secteurs de l’économie. De nombreuses banques suisses ont, jusqu'à présent, alloué d'autres tâches aux collaborateurs concernés mais ont aussi pu profiter de contextes relatifs aux fluctuations naturelles.

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