SPONSORISÉ Automatisation

Après la voiture, les systèmes informatiques autonomes?

par Patrick Montier, Head of Innovation chez Ilem group

150 ans pour fournir de l’électricité à 85 % de la population mondiale, seulement 10 années aux ­réseaux sociaux pour attirer plus d’un milliard d’utilisateurs quotidiens. La transformation digitale révolutionne les habitudes de consommation, les utilisateurs souhaitent une expérience personnalisée ce qui amène les entreprises à se réinventer.

Patrick Montier, Head of Innovation chez Ilem group.
Patrick Montier, Head of Innovation chez Ilem group.

La donnée, une addiction mondiale

IaaS, PaaS, SaaS, … Le succès du cloud public et privé auprès des entreprises est indéniable, l’IDC prédit que 49% des données mondiales seront dans le cloud public en 2025.

L’expérience client : LA priorité des entreprises

Pour offrir une expérience utilisateur optimale en termes de fluidité, équivalente à celle de Netflix, l’avenir technologique consiste à découper les applications monolithiques en microservices, lesquels sont hébergés dans de très nombreux containers (3 millions de containers déployés par semaine par Netflix sur des dizaines de milliers de machines virtuelles EC2). Les entreprises, pour rester compétitives, doivent livrer des services ou des corrections de façon continue pour satisfaire les besoins de leurs clients. Le cycle s’accélère et l’approche DevOps s’avère incontournable. Il est en effet inimaginable en 2019 d’arrêter les services pour effectuer des mises à jour.

Automatiser pour continuer

Face à cette accélération exponentielle des données, à la complexité de l’infrastructure réseau qui devient élastique et devant l’exigence des utilisateurs toujours plus forte, la surveillance en temps réel des serveurs et services pour détecter des pannes et les résoudre rapidement devient humainement impossible.

Une surveillance fullstack

Si on souhaite offrir la meilleure expérience utilisateur possible, on ne peut plus se contenter de surveiller uniquement les ressources machines (CPU, mémoire, disque) ou réseau (bande passante, connectivité) mais l’ensemble des couches techniques, de l’infrastructure, jusqu’à l’application elle-même, soit une approche fullstack.

Au plus haut niveau, des applications spécialisées vont «tester» des scénarios utilisateurs en arrière-plan pour vérifier que les services sensibles fonctionnent correctement (authentification, ajout au panier, commande, paiement, etc.). Elles vont aussi collecter des informations précieuses concernant la latence, le trafic, la saturation et les erreurs (les 4 signaux en «or» de Google). Au final ce sont des millions d’informations que les outils de surveillance collectent chaque minute et qu’il faut traiter.

L’IA plus rapide que l’humain

A l’évidence, seule l’IA est en mesure d’analyser cette masse d’informations, de trouver des corrélations entre les différents comportements des applications et de détecter des pannes avant même que l’utilisateur ne s’en aperçoive. Des outils comme Dynatrace disposent des fonctions indispensables pour accomplir cette mission de surveillance intelligente: une découverte automatique de l’environnement réseau et applicatif, une analyse fullstack des événements du plus bas au plus haut niveau, une intelligence artificielle qui analyse les interdépendances, trouve les causes primaires, mesure l’impact sur la satisfaction utilisateur et propose des actions de correction.

Vers du NoOps ?

Avec une automatisation poussée à l’extrême, certains experts prédisent que le futur de la supervision et l’administration de l’infrastructure IT dans le cloud se passera de l’humain. Nous n’en sommes pas là, mais nous sommes arrivés à un tournant de l’histoire de l’IT rendant indispensable l’intégration des outils AIOps (AI pour les Opérations) car seule la puissance de l’IA permet de continuer de superviser efficacement le réseau et ses services pour offrir une expérience utilisateur optimale.

Webcode
DPF8_144502