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Concevoir une IT prometteuse pour les PME

par Christoph Schnidrig, Manager Solutions Engineering chez NetApp Switzerland

Chaque année, les équipementiers IT déclenchent une nouvelle hype. Un phénomène engloutit davantage les budgets des PME, qu’elle ne les fait progresser. Il importe bien plus de procéder à une analyse claire du site et à l’évaluation objective des besoins futurs.

(Source: NetApp Switzerland)
(Source: NetApp Switzerland)

La plupart des innovations en pleine «hype» aujourd'hui seront déjà oubliées demain. Michael Mullany, partenaire d’une société de capital-risque dans la Silicon Valley, balaie l’enthousiasme pour les nouvelles technologies: il a examiné à la loupe les «cycles de la hype» de Gartner de 2000 à 2016 et a constaté que, parmi les plus de 200 technologies qui y sont mentionnées, seule une petite poignée a accompli le cycle complet. De nombreuses technologies qui avaient jadis suscité un battage médiatique ont depuis disparu sans tambours ni trompettes.

Les hypes n’aident pas à prendre des décisions

Le décideurs IT dans les PME feraient donc bien de ne pas se laisser enivrer par l’engouement que suscitent les hypes actuelles. Avant de développer ou de renouveler l’IT de l’entreprise, il convient de dresser un état des lieux objectif. Et commencer par se demander comment et à quelles fins l’IT sera effectivement consommée. Il s’agit d’abord de saisir systématiquement les workloads actuels et de déterminer les possibilités d'optimisation au sein de l’informatique existante. Ainsi, il n’est souvent pas possible de restaurer le système en temps opportun, ou bien des disques durs lents sont encore utilisés. Dans de tels cas, de nouveaux produits de stockage peuvent améliorer l’efficacité du système et rendre ainsi le 100% Flash accessible.

«Quel type d’infrastructure choisir pour mon datacenter?»

Il s’agit ensuite d’estimer les futurs workloads. Quels sont les objectifs que mon entreprise souhaite atteindre demain? Quelles sont les exigences auxquelles est soumise l’IT? L’architecture IT devrait avant tout être axée sur la stratégie d’entreprise et soutenir efficacement le business. L’internet des objets génère par exemple de gros volumes de données, qui ne pourront être exploitées qu’après une analyse efficace. Le machine learning ou l’analytics sont particulièrement gourmands en matériel et donc onéreux, mais ils offrent aussi un énorme potentiel. Un concept ingénieux pour les couches de l’infrastructure IT s’aligne essentiellement sur les workloads établis ou attendus.

Pas de silo propre pour chaque workload!

Dans l’étape suivante, il s’agit de réfléchir à la manière dont les workloads actuels et futurs seront idéalement représentés. Les conteneurs, qui ne doivent pas démarrer un système d’exploitation et qui ont donc un besoin nettement plus faible en ressources que les machines virtuelles, ont actuellement le vent en poupe. Ils requièrent toutefois une gestion des données centralisée. Chaque workload a-t-il dès lors son propre silo? Les PME comptant quelques centaines ou mille collaborateurs devraient s’en garder: en règle générale, les silos sont si petits qu'il vaut la peine de les regrouper sur une seule infrastructure afin de réaliser des économies d'échelle au niveau de la gestion des données.

«Quel stack d’infrastructure choisir pour mon datacenter?» L’infrastructure peut être bâtie dans le style traditionnel: avec serveurs, réseau et stockage. Ce qui est aujourd’hui encore le cas pour environ 60% des architectures informatiques et offre une grande flexibilité. L’infrastructure convergée avec des composants systèmes intégrés est, quant à elle, employée dans 35% des cas. L’infrastructure hyperconvergée, best-seller actuel, offre une intégration encore plus accrue des composants matériels et logiciels. Elle a particulièrement fait ses preuves pour les workloads virtuels, par exemple dans les filiales ou les installations informatiques plus petites. Aujourd’hui, 5% du marché est «hyperconvergé». La simplicité de ces systèmes est toutefois compensée par un prix d’achat plus élevé. Elle contraint en outre à une limitation maximale et favorise la formation de silos.

«Cloud first», une absurdité

La question qui se pose inévitablement ensuite: Que faire avec le cloud? La devise «Cloud first», en vogue actuellement aux Etats-Unis, est inadaptée au marché européen. En effet, les responsables IT s’interrogent sur ce que le cloud apporte réellement dans chaque cas précis et comment il peut être utilisé de manière judicieuse. Au lieu de «Cloud first», la devise devrait donc plutôt être «Cloud also».

L’aspect technique du cloud peut être maîtrisé relativement vite. En revanche, il est plus difficile de répondre à la question du retour sur investissement (ROI). Une comparaison des coûts entre un environnement cloud et sur site n’est pas évidente et plaide la plupart du temps en défaveur du cloud. Si bien que le cloud doit apporter une valeur ajoutée au business, par exemple en lui permettant d’agir avec plus de flexibilité et de lancer plus rapidement des produits sur le marché. Enfin, il est également nécessaire de clarifier la situation juridique. Pour pouvoir évaluer correctement les arguments pour ou contre le cloud au cas par cas, NetApp propose son Cloud Value Management Workshop. Il s’agit d’un atelier de trois jours permettant au client de poser toutes les questions pertinentes et d’élaborer des réponses adaptées en collaboration avec des architectes informatiques, avocats et financiers expérimentés.

Data Fabric, une vision qui devient réalité

En ce qui concerne l’avenir de la gestion des données, NetApp a déjà développé il y a quelques années la vision Data Fabric: un tissu reliant toutes les données. Dans le système traditionnel, on trouve d’un côté les solutions de son propre data center, et de l’autre, les outsourcers locaux et les hyperscalers. Chacun de ces services et chaque plateforme possède sa propre gestion de données. NetApp cherche à dépasser ces limites afin de pouvoir transférer librement les données de n’importe quel silo vers n’importe quelle plateforme. Peu à peu, grâce au développement ciblé de produits, cette vision devenue une réalité. Le système d’exploitation ONTAP est au centre de ce développement. Il permet de déplacer les données dites froides d'un système 100% Flash vers le cloud. Il est également possible d’effectuer un back-up des données Office 365 dans le cloud comme de transférer des données locales dans le cloud et retour. Les produits NetApp de ces dernières années, comme SolidFire, SnapMirror, FabricPool, StorageGRID, CloudSync et Cloud Volumes, s’imbriquent dans ce concept de Data Fabric.

En fin de compte, tout décideur informatique devra pour réussir répondre tout d’abord à toutes les questions soulevées ci-dessus pour pouvoir prendre les bonnes décisions. Une infrastructure cloud-ready ou cloud-connected ouvre alors des possibilités sans précédent, comme par exemple déplacer les données volumineuses pour l'analyse dans le cloud – en garantissant toujours leur traçabilité. Souvent, les nouveaux projets sont d’abord développés dans le cloud, puis ramenés dans le data center grâce à la gestion complète des données.

A propos de NetApp

NetApp est l’un des principaux leaders en matière de gestion des données dans le cloud hybride. Avec notre portefeuille de solutions qui simplifient la gestion des applications et des données dans les environnements cloud et sur site, nous accélérons la transformation digitale. Avec nos partenaires, nous donnons les moyens aux entreprises globales d'exploiter tout le potentiel de leurs données afin de multiplier les points de contact avec leurs clients, de favoriser l'innovation et d'optimiser leurs opérations. Vous trouverez de plus amples informations sur www.netapp.ch #DataDriven

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