Avaloq s’explique sur les suppressions d’emplois en Suisse

Hier, ICTjournal vous informait que, selon le site de l’hebdomadaire économique alémanique Handelszeitung, Avaloq allait supprimer 115 emplois. Aujourd’hui, Avaloq confirme cette information par voie de communiqué, l’éditeur de solutions bancaires ne parle pas directement de licenciements mais évoque une «délocalisation» des emplois à l’étranger. Le communiqué précise que le groupe a doublé ses effectifs l’an dernier avec l'acquisition de la société tessinoise B-Source, il y a seulement quatre mois.

En raison de la crise et de l’appréciation du franc, Avaloq a décidé de «poursuivre sa stratégie d’internationalisation». Pour accroître sa compétitivité et autofinancer une croissance rentable, certaines tâches seront transférées vers le Tessin. En outre, son centre de développement au Royaume-Uni et ses filiales à l’étranger continueront de se développer. En Suisse, cela implique la suppression d’environ 120 emplois à Zurich et à Thalwil, suppressions qui feront l’objet d’un plan social. Francisco Fernandez, CEO d’Avaloq, s’explique : «Après 25 années de croissance ininterrompue, la suppression de postes prévue en Suisse est douloureuse pour moi; pourtant, elle est indispensable à la poursuite de la mise en œuvre de notre stratégie de croissance dans le contexte concurrentiel actuel. Nos collaborateurs sont hautement qualifiés et motivés et restent très demandés sur le marché du travail.»

Lors de l’ouverture d’un centre de développement écossais en juillet dernier, Avaloq avait promis que le groupe resterait étroitement lié à la Suisse et qu’il continuerait de recruter, de croître et de se développer dans son pays d’origine.