La start-up tessinoise Elephants propose de co-détenir des montres de luxe
Basée à Lugano, la jeune pousse Elephants a développé une plateforme reposant sur la blockchain, qui permet devenir propriétaire d’une fraction d’une montre de luxe, permettant ainsi d’investir dans ces objets rares sans disposer de grands moyens.
La jeune pousse tessinoise Elephants annonce le lancement de sa plateforme et avoir levé 500’000 francs auprès de business angels. Fondée en 2022, la start-up propose à ses clients de co-détenir des montres de luxe rares et iconiques, inabordables pour une grande partie de la population. Davantage qu’aux fans d’horlogerie, la plateforme se destine aux personnes désirant investir dans ses objets recherchés. «Nous démocratisons les opportunités dans une classe d'actifs historiquement réservée aux très riches. Elephants permet à tout un chacun de rejoindre une classe d'actifs qui a surperformé le S&P500 de plus de 100% au cours des sept dernières années», explique Paolo Catalano, co-fondateur de la jeune pousse.
Le modèle d’Elephants ressemble à celui développé par Artemundi avec Sygnum pour les œuvres d’art. La start-up sélectionne les montres de luxe sur la base d’une analyse des données du marché. Chaque montre est ensuite associée à un actif numérique fractionné sur la blockchain. Les «fractions» sont ainsi protégées et traçables. Elephants lance ensuite une campagne permettant à chacun d’acquérir une ou plusieurs fractions. Ces tokens assurant un droit de propriété sur une partie de la montre sont transférés aux acheteurs dès que le montant total est atteint. Actuellement, la start-up propose par exemple une montre d’une valeur de 62’000 francs divisée en 62 fractions de 1000 francs.
La montre physique reste quant à elle stockée dans un lieu sûr. A partir de ce moment, la jeune pousse suit le marché et conseille les co-propriétaires sur le moment opportun pour la vente, dont ils se partagent le montant en fonction des fractions détenues. Contactée par la rédaction, l’un des co-fondateurs ajoute qu’un marché secondaire sera prochainement développé, qui permettra d’acheter et de vendre les fractions avant la vente effective de la montre.
