Intelligence artificielle

Prendre une photo de sa montre pour l'assurer

La Bâloise lance un projet pilote de reconnaissance photo dans le cadre d'une assurance destinée aux montres-bracelets. L'assureur lance aussi une cyber-assurance, en même temps que son concurrent AXA.

(Source: La Bâloise)
(Source: La Bâloise)

La Bâloise lance un projet pilote d’assurance montres-bracelets avec reconnaissance photo. Sur son site, la compagnie d'assurance explique la démarche: il suffit de fournir une photo de la montre, d’indiquer la somme d'assurance et la durée souhaitée. Pour développer ce produit, l’assureur s’est entouré de deux start-up: la compagnie d’assurance Kasko pour l’implémentation IT et la jeune pousse Snapsure qui a développé le logiciel de reconnaissance photo. «Le logiciel est intelligent. Il apprend et détecte en continu un plus grand nombre de marques et de modèles de montre, souligne La Bâloise. Au début, seuls les modèles de montres les plus populaires seront détectés. Grâce à chaque photo, le logiciel élargit également sa base de données.» La compagnie d'assurance précise qu'il est possible d'assurer toutes les montres, y compris les smartwatches, d'une valeur entre 200 et 30'000 francs. «Pour la première fois, on peut conclure un contrat d’assurance basé sur la reconnaissance photo, se félicite Wolfgang Prasser, membre du comité de direction de Bâloise Assurances Suisse. La conclusion d’une assurance sera grandement simplifiée et la photo du client est imprimée directement sur le contrat.» Pour Philipp Marty, responsable Management des produits Chose/RC pour les clients privés, les assurances basées sur la reconnaissance photo représentent l'avenir des assurances d'objet.

Par ailleurs, la société a aussi lancé une «cyber-assurance complète» composée de deux modules: Safe Pay, une protection contre l’utilisation abusive des cartes bancaires et des données en ligne, et Safe Surf, une protection contre l’infection d’un logiciel malveillant, la perte des données et l’atteinte à la personnalité.

Axa se lance aussi dans la cyber-assurance

A l’instar de La Bâloise, Axa, via son service de protection juridique Axa-Arag, propose également une cyber-assurance. L'assureur, qui proposait déjà une telle couverture sous la forme d'une assurance complémentaire, lance désormais un produit dédié couvrant un «large éventail de risques en ligne»: atteinte à la personnalité comme le mobbing, le sexting ou le harcèlement, le vol d’identité, la violation des droits d’auteur au travers du téléchargement, l’abus de carte de crédit et les litiges relatifs aux achats en ligne. Selon Jürg Schneider d'Axa-Arag, les factures excessives, des biens défectueux et le non-respect des conditions de livraison sont les raisons les plus courantes pour lesquelles les clients demandent l’intervention d’Axa. «En outre, la cyberintimidation les messages blessants propagés sur internet deviennent de plus en plus un problème.»

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