Portrait

Okam, l’entreprise romande qui place la proximité au cœur des services IT

Fondée à Carouge en 2019 et désormais installée à Plan-les-Ouates, Okam s’est imposée comme un acteur discret mais ­solide du paysage IT romand. En privilégiant la proximité, la stabilité et la qualité de service, la société accompagne aujourd’hui les PME avec une approche pragmatique et humaine, fidèle à sa philosophie d’origine.

André Lavé, CEO d’Okam. (Source: Okam)
André Lavé, CEO d’Okam. (Source: Okam)

À Plan-les-Ouates, les bureaux d’Okam occupent un étage lumineux du Factory Lab. Dans les couloirs, quelques collaborateurs échangent, d’autres terminent une discussion autour d’un poste de travail. L’atmosphère, calme et concentrée, reflète bien l’esprit de cette société: conjuguer rigueur technique, proximité et sens du service.

Okam naît d’un constat partagé par ses trois fondateurs. Tous observaient le même déséquilibre dans le paysage romand: entre les grandes structures, souvent trop lourdes pour répondre aux besoins des PME et les petites entreprises locales, compétentes mais fragiles. Entre ces deux mondes, un vide à combler: celui de la proximité alliée à la rigueur. De ce constat émerge une idée simple: créer une structure indépendante, solide et accessible, pensée pour les besoins réels des entreprises romandes. L’entreprise est officiellement fondée à l’été 2019. Quelques mois plus tard, la pandémie bouleverse le marché et ralentit les projets. Une période difficile, mais fondatrice: «On s’est vite retrouvés dans un moment compliqué, mais ça nous a obligés à être carrés, à poser les bases tout de suite», confie Adrien Lavé, le CEO.

Dès ses débuts, Okam choisit la voie de la stabilité plutôt que celle de la course à l’expansion. Créée à Carouge, la société s’installe en 2024 au Factory Lab, un lieu dédié aux formations et aux technologies, un choix symbolique pour une équipe attachée à la transmission. «On trouvait intéressant de participer à un écosystème comme celui-là, avec de la formation et des apprentis», explique Adrien Lavé. L’entreprise accueille aujourd’hui ses premiers apprentis et s’implique activement dans la vie du bâtiment.

Cinq ans plus tard, Okam compte une trentaine de collaborateurs répartis entre Genève, Lausanne et Sion. La croissance reste mesurée: chaque recrutement est pensé comme un engagement à long terme, chaque client doit bénéficier du même niveau de service qu’au premier jour. La hiérarchie y est légère, la confiance élevée: télétravail encouragé, échanges réguliers, culture collective forte. Une culture de la confiance, où «les collaborateurs sont autonomes et responsables; cette liberté les engage, elle crée de la qualité».

Une organisation pensée pour la fiabilité et le service

Cette exigence se traduit dans l’organisation du support. Chez Okam, chaque demande est traitée dès le premier niveau par un technicien expérimenté, capable d’intervenir immédiatement. Ce choix, rare dans le monde des PME IT, garantit réactivité et qualité de service, affirme le CEO.

L’offre d’Okam couvre aujourd’hui l’ensemble du spectre informatique: infrastructure et cloud, cybersécurité, réseau, téléphonie, environnement utilisateur et conseil. Là où d’autres imposent leurs solutions, Okam privilégie le sur-mesure. Chaque architecture est pensée selon les besoins et contraintes du client, sans dépendance à un cloud propriétaire. La société collabore notamment avec Infomaniak pour proposer des hébergements souverains en Suisse. Fidèle à sa ligne, Okam reste pragmatique: «On fait ce qui est juste pour le client, pas pour vendre une tendance».

La cybersécurité s’impose comme un pilier stratégique. L’entreprise, l’une des rares de sa taille protégée en continu par un SOC externe, œuvre aussi à sensibiliser les PME pour renforcer leur vigilance numérique. Forte de cette base solide, l’entreprise entend renforcer ses expertises clés, notamment en cybersécurité et dans l’usage raisonné de l’IA, grâce à des expérimentations ciblées répondant à des besoins réels. «Nous testons, nous validons et seulement ensuite nous déployons», rappelle le CEO. La feuille de route est claire: renforcer la présence en Suisse romande, soutenir les PME et assurer une croissance maîtrisée. «Notre objectif, c’est de grandir sans perdre notre ADN. La qualité de service et la satisfaction interne passent avant tout le reste.»

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