Portrait

KIDAN, un prestataire IT romand qui combine expertise et bienveillance

Fondée en 2021, KIDAN s’est imposée en quelques années comme un acteur à part sur la scène IT romande. Spécialisée dans la gestion et la sécurité des technologies, l’entreprise familiale privilégie une approche sobre et accessible de la technologie: des services clairs, une croissance maîtrisée et une culture centrée sur la relation client.

Nadia Syed (COO et sœur), Dani Syed (CEO) et Arbab Ahmed Syed (VP et père), lors de l’interview avec ICTjournal au siège de KIDAN à Allaman. (Source: ICTjournal)
Nadia Syed (COO et sœur), Dani Syed (CEO) et Arbab Ahmed Syed (VP et père), lors de l’interview avec ICTjournal au siège de KIDAN à Allaman. (Source: ICTjournal)

C’est un local oublié, au bord d’un champ à Allaman. Longtemps vide, presque effacé. En 2021, KIDAN y installe ses bureaux. Le choix du lieu n’a rien d’anodin: Dani Syed, son fondateur, nous raconte qu’il passait devant chaque jour en allant à l’école. Le bâtiment devient symbole.

Le nom «KIDAN» n’est pas un acronyme marketing, mais une construction intime, formée à partir des prénoms des membres de la famille fondatrice. Une façon discrète, mais assumée, de graver l’ADN familial dans l’identité de l’entreprise. Dès le départ, l’objectif était de bâtir une structure autonome.

L’idée mûrit dès 2016, entre études, expériences de terrain et réflexions en famille. Le constat est partagé: le secteur de l’IT manque parfois de lisibilité, de pédagogie et de clarté dans la relation client. L’intuition de départ devient un socle: offrir des solutions claires, accessibles, solides — et bâtir une relation durable avec les clients.

Les débuts sont modestes. Dani Syed, démarre en freelance dès 18 ans, enchaîne les premières missions d’audit, les nuits de code, avec une approche artisanale. Peu de moyens, mais une vision précise. En 2021, il fonde officiellement KIDAN avec l’ambition de structurer cette activité autour d’un modèle indépendant et conforme à ses principes. Le chemin n’a cependant pas toujours été simple. Il y a eu des périodes de doute, des décisions difficiles, l’envie — parfois — de tout arrêter. C’est en 2022 que survient le déclic: jusque-là, KIDAN avançait prudemment, attendant que les clients viennent à elle. «On s’est dit: si on veut avancer, il faut prendre des risques. On est devenus hyper orientés action. On teste, on échoue, on recommence. Quand les autres font une chose, on en teste huit», confie Dani Syed. Cette philosophie devient une ligne de conduite. Plus qu’un virage stratégique, un changement d’attitude: ne plus attendre, mais proposer. Analyser les besoins en amont, formuler des recommandations, aller chercher les clients avec des solutions concrètes.

Puis tout s’accélère: afflux de nouveaux talents, ouverture de partenariats, expansion du portefeuille client. Et en toile de fond, une culture forte, résumée par un mot simple mais fondateur: care. «C’est une forme de bienveillance. Chacune de nos actions est faite avec attention. On pense à l’impact, aux collègues, aux clients. Ce n’est pas juste du business — c’est une manière de s’occuper des gens, de penser plus loin, de ne pas seulement penser à soi-même», ajoute Dani Syed.

Allier développement et proximité

Aujourd’hui, quatre ans après sa création, KIDAN recense avec fierté 1000 clients actifs en Suisse – Aligro, Swissquote, les TPG, des hôpitaux et de nombreuses PME – avec un taux de rétention remarquable de 94%. L’entreprise s’appuie sur une équipe internationale de plus de 70 collaborateurs, avec un siège basé en Suisse romande et de nouveaux bureaux à Freienbach, dans le canton de Schwyz.

KIDAN propose des services IT couvrant cybersécurité, infrastructure et support, accompagnant PME et grands groupes sur toutes les briques de leur système informatique avec des solutions modulables et faciles à déployer. Objectif: une gestion technologique fluide, sans compromis sur la performance. «Notre métier, c’est d’aider les entreprises à concevoir, comprendre, gérer et sécuriser leurs technologies», précise Dani Syed. Pour Dani Syed, le secteur IT évolue vite mais la technologie ne peut se penser sans une part d’humanité. «Le care, c’est regarder au-delà des écrans pour comprendre les personnes et transformer la technologie en véritable valeur humaine», conclut-il.

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