«L’acceptation est l’indicateur le plus important»

Quel est l’impact des agents IA sur l’intégration systèmes?

Matthias Leybold: Comme nous l’avons déjà évoqué dans nos récentes publications sur «Agent OS» de PwC, les systèmes d’IA basés sur des agents ont un impact durable sur l’architecture des données et l’intégration des systèmes. Ils nécessitent des architectures de données plus dynamiques, orchestrées via un «Agent OS», afin d’intégrer des systèmes comme SAP, Salesforce ou encore des plateformes comme Azure ou AWS. Comme le souligne notre CTIO global, Matt Wood, PwC permet, par exemple, grâce à l’utilisation du Model Context Protocol (MCP), un accès sécurisé et évolutif aux applications et aux données.

Comment mesurer concrètement la valeur ajoutée d’une intégration de l’IA?

Leybold: Ce n’est qu’une fois l’objectif commercial de l’IA clairement défini que des indicateurs tels que le gain de temps, la croissance du chiffre d’affaires, l’optimisation des marges ou le taux d’innovation peuvent être utilisés de manière pertinente. De manière générale, les solutions d’IA ne donnent pas de résultats optimaux sans implication humaine. C’est pourquoi l’acceptation de l’IA par les utilisateurs humains est la mesure la plus importante.

Comment gérer efficacement les coûts dans des projets d’intégration complexes?

Claudius Meyer: Il est essentiel, dès le départ, de bien définir le problème à résoudre et sa solution, afin de pouvoir en déduire des lots de travail concrets et pertinents. Ce n’est qu’à partir de là qu’il devient judicieux d’appliquer des méthodes éprouvées de contrôle des coûts, comme des contrats basés sur les résultats, des exercices rigoureux et réguliers d’Estimate-to-Complete, des processus projet standardisés et une gouvernance claire (indépendamment de la méthodologie projet choisie). Ces approches permettent généralement d’accroître la transparence et l’efficacité dans les projets de transformation complexes.