«Même si les secteurs d’activité sont différents, les solutions peuvent être comparables»
Membre du jury, Christophe Hubschmid, Directeur Général de l’Union Cycliste Internationale à partir du 1er juillet, revient sur le processus de sélection.

Quel intérêt y a-t-il pour une entreprise de participer au Swisscom Business Award?
La reconnaissance du travail accompli et de l’importance de la solution réalisée, tant en interne qu’en externe... et aussi le prix pour les vainqueurs.
Dans les critères d’inscription, il est demandé que les sociétés démontrent qu’elles amènent de la valeur ajoutée. Est-ce que cela est toujours possible? Tout n’est pas forcément quantifiable…
Si l’on limite la «valeur ajoutée» à des éléments monétaires, il y a des cas où il est difficile de la déterminer. Ceci dit les solutions que nous avons examinées apportent toutes de la valeur ajoutée. Il arrive qu’elle s’exprime en d’autres termes, tel que le service à la clientèle.
Comment êtes-vous devenu membre du jury?
Simplement, un cadre de Swisscom en Suisse Romande m’en a fait la demande. J’ai estimé que c’était une chance d’avoir la possibilité de rencontrer les réalisateurs de ces projets.
Le jury est composé de personnes de secteurs différents: marketing, poste, construction, éducation, transports/logistique, banque, pharma/santé, startups…Ce large spectre de professions résulte-t-il d’un choix conscient? Est-il représentatifs des participants?
Même si les secteurs d’activités sont différents, les solutions peuvent être comparables, par exemple une solution pour le service externe des sociétés. L’impact relatif ou l’innovation de la solution ne sont pas non plus dépendant du secteur. En ce sens, le pannel est représentatif.
Les Romands et les Tessinois sont-ils de la partie?
La Suisse Romande est représentée de manière importante cette année parmi les candidats retenus au final, et ce dans des secteurs aussi variés que la finance, les transports, l’administration, la santé. Au vu des solutions, cette tendance pourrait se confirmer l’année prochaine également.
Des tendances sont-elles perceptibles?
Dans les solutions proposées, il y a une tendance à la mise en réseau des acteurs d’un domaine avec le potentiel que cela recèle. Par exemple via l’emploi de mobiles ou en permettant aux clients et aux collaborateurs d’effectuer directement des paiements et des commandes.
Quels projets émergent parmi les candidatures?
Tous les projets sont intéressants. Le projet de Mediterranean Shipping Company par exemple est novateur. Celui de la Police de Genève permettre à terme des changements dans la manière de fonctionner pour tous grâce aux infrastructures mises en place.
Y a-t-il des spécificités romandes que l’on pourrait mentionner?
Non, si ce n’est que nous avons partout été bien reçus par des personnes très motivées par les projets sur lesquels elles travaillent.
Quelles entreprises avez-vous visitées et qu’est-ce qui vous a particulièrement impressionné?
La Police de Genève par exemple car, sans se focaliser sur les aspects techniques, elle a réalisé un projet simple mais potentiellement très important, et ceci avec pragmatisme.
Quelle a été le degré d’implication de Swisscom dans la réalisation des projets des entreprises?
A chaque fois, le client a relevé l’excellente collaboration avec Swisscom, même pour les cas ou d’autres prestataires étaient peut-être plus importants. Pour certains projets, la réalisation était presque complètement faite par Swisscom, avec le client bien entendu - je pense à Mediterranean Shipping Company.
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