La Chine à l'origine du piratage de Google début 2010
Selon le New York Times, se basant sur une note confidentielle de WikiLeaks, le bureau politique chinois a bel est bien dirigé l'intrusion dans les systèmes informatiques de Google en début d’année.

La Chine serait bien à l'origine du piratage des réseaux de Google, a rapporté le New York Times dimanche, se basant sur les notes confidentielles de WikiLeaks, le site à l’origine des fuites. Fin mars, Google avait annoncé la fin de la censure exigée par Pékin de son moteur de recherches Google.cn, rappelle l’AFP, qui reprend l’information du quotidien américain. Cette décision faisait suite à des attaques informatiques visant les messageries en ligne Gmail de militants chinois des droits de l'Homme, que Google aurait identifié comme émanant de Chine.
Selon un mémo diplomatique confidentiel révélé par WikiLeaks, «le bureau politique chinois a dirigé l'intrusion dans les systèmes informatiques de Google, a déclaré un contact chinois à l'ambassade américaine à Pékin, en janvier», explique le New York Times. «Le piratage de Google faisait parti d'une campagne de sabotage informatique coordonnée par des agents gouvernementaux, des experts en sécurité informatique et des hors-la-loi de l'internet recrutés par le gouvernement chinois», poursuit le quotidien américain.
Au début de l’année, l’affaire avait eu une portée médiatique et politique mondiale: les serveurs de Google avaient été attaqués, le géant de la recherche sur internet refusait de poursuivre le filtrage demandé par les autorités, et s’en suivait un retrait du pays de la part de Google, qui exerce désormais ses activités depuis Hong-Kong. Jusqu’à aujourd’hui, personne n’avait pu prouver que cette vague de piratage émanait bel et bien des autorités chinoises. Mais les documents dévoilés ce week-end par Wikileaks changent la donne.
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