L'EPFL, la HEIG-VD et l'UNIL s'allient pour le transfert technologique dans la cybersécurité
Avec le programme Seal, doté d'un budget de 600’000 francs, l'EPFL, la HEIG-VD et l’UNIL collaborent pour favoriser l'innovation et le transfert technologique dans les secteurs de la cybersécurité et de la confiance numérique dans le canton de Vaud.
L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), la Haute École d'Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD) et l'Université de Lausanne (UNIL) annoncent unir leurs compétences dans les domaines de la cybersécurité et de la confiance numérique. Avec un budget de 600’000 francs par an sur cinq ans, Seal ambitionne de créer un pont entre le monde académique et l'industrie.
La première phase opérationnelle de Seal met l'accent sur le financement de projets d'innovation collaboratifs. Les projets doivent inclure au moins deux partenaires académiques (EPFL, HEIG-VD, UNIL) et un partenaire d'implémentation (entreprise, ONG, administration publique), et viser des retombées directes pour le tissu socio-économique vaudois, précise le communiqué. Chaque projet sélectionné peut recevoir jusqu'à CHF 100'000, couvrant jusqu'à 90% des coûts. Des incitations financières initiales sont aussi prévues pour générer des idées et monter des projets.
«Le principal challenge consiste à faire collaborer les trois hautes écoles, qui ont une culture très différente. Nous avons donc souhaité une offre particulièrement incitative par rapport aux normes habituelles de la politique publique en matière de soutien à l’innovation. Nul doute que les partenaires industriels se saisiront des opportunités de financement offertes et contribueront ainsi à stimuler les partenaires académiques», explique Sandy Wetzel, responsable du programme. Ce dernier avait dirigé le parc technologique Y-Parc de 2012 à 2017. Puis le pôle d'innovation Microcity à Neuchâtel, jusqu’en mars 2021.
