La Confédération ajuste l’organisation de sa transformation numérique
La Chancellerie fédérale juge la nouvelle organisation de la transformation numérique de l’administration fédérale appropriée et opérante. Il serait toutefois nécessaire de procéder à des ajustements. Le Conseil fédéral assume encore trop de tâches.
Pas de changement de cap à venir pour l’organisation pour la transformation numérique de l’administration fédérale, mais des ajustements.
Dans une première évaluation intermédiaire, la Chancellerie fédérale considère que le Conseil fédéral assume encore trop de tâches dans le cadre du nouveau modèle de gouvernance, lancé en janvier 2021, visant à accélérer la transformation numérique de l’administration fédérale. L'évaluation indique que le Conseil fédéral devrait déléguer davantage d'affaires à un niveau hiérarchique inférieur. Il apparaît en outre que les unités administratives devraient plus souvent utiliser des solutions existantes et investir plus de moyens dans l’utilisation de solutions communes, d’autant plus dans un contexte de pénurie d’informaticiens hautement qualifiés. Enfin, la Chancellerie observe que les compétences de la transformation numérique ne sont pas toujours assez clairement réglementées et délimitées.
Pour le reste, la rapport de la Chancellerie juge la nouvelle organisation appropriée et opérante. Le secteur Transformation numérique et gouvernance de l’informatique (TNI), qui compte une soixantaine de collaborateurs, s’occupent de quatre missions principales: assurer l’interopérabilité des applications, fournir des services standards communs ainsi que des services importants pour la numérisation, mais aussi coordonner les tâches.
Cette évaluation de la Chancellerie fédérale intervient alors que dans son dernier rapport d'activité, la Délégation des finances des Chambres fédérales (DélFin) a pointé du doigt certains aspects de la numérisation en cours.
