Assurance data-driven

Google va proposer aux clients de son cloud une cyberassurance basée sur leur posture de cybersécurité

Google va fournir aux clients de son cloud un outil d'évaluation de leur cybersécurité. Les données pourront être transmises à Allianz et Munich Re qui s’en serviront pour évaluer la sécurité IT de l’entreprise cliente et lui proposer une police d’assurance correspondant à ses cyber-risques.

(Source: Jakub Jirsák / Fotolia.com)
(Source: Jakub Jirsák / Fotolia.com)

Google va revendre une cyberassurance proposée par Allianz Global Corporate and Specialty (AGCS) et Munich Re. L’offre se destine aux clients de sa Cloud Platform. Le Risk Protection Program se présente comme une collaboration inédite entre un leader du cloud et des compagnies d’assurances de premier plan, assurent les trois entreprises partenaires dans leur communiqué de presse.

Pour les clients, l'un des bénéfices mis en avant réside dans le fait qu’ils pourront se voir proposer une police («Cloud Protection +») correspondant à une évaluation des risques basée sur les données transmises aux assureurs par Google. Avec l'outil Risk Manager, les clients peuvent envoyer des rapports à AGCS et à Munich Re, qui les utiliseront pour évaluer la posture de cybersécurité d'un client. «Grâce à ce programme novateur, nous associons technologie, sécurité et assurance pour offrir à nos clients la couverture dont ils ont besoin et contribuer à créer un marché durable pour les cyber-risques», déclare Chris Townsend, membre du conseil d'administration d'Allianz SE.

L’outil de diagnostic de Google, Risk Manager, ne sert pas qu’à transmettre un rapport aux assureurs. Les clients de Google Cloud peuvent s’en servir pour mesurer et gérer les cyber-risques de leur environnement cloud, afin de connaître les actions appropriées pour améliorer leur cybersécurité. Des mesures qui permettront ensuite de réduire leurs coûts en cyber-assurance. «Nous estimons que le programme offre à nos clients Google Cloud un accès à une cyberprotection supérieure, ainsi qu'un processus d'acquisition d'assurance plus efficace», explique Juan Rajlin, trésorier de Google et d’Alphabet.

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