La start-up romande Oqtor automatise le branding des entreprises
Oqtor, qui vient de recevoir un prêt de la FIT, développe un service puisant dans l’intelligence artificielle pour automatiser la création personnalisée de cartes de visite, flyers ou pubs en ligne.
Start-up romande, Oqtor veut automatiser le branding des entreprises avec un service en ligne de création de travaux graphiques dopé à l’intelligence artificielle (IA). Basée à Renens, la jeune pousse qui compte pour l’heure trois collaborateurs vient de recevoir un prêt de 20'000 francs de la Fondation pour l'Innovation Technologique (FIT). Un coup de pouce qui survient sept mois après le lancement du premier service en ligne d’Oqtor, explique à ICTjournal Jérémy Jaques, l’un des trois cofondateurs. «Nous avons mis en ligne un premier prototype pour générer automatiquement le design de cartes de visite. L’intérêt suscité nous a surpris et encouragés à poursuivre le développement de notre service, avec lequel nous allons dans un premier temps surtout cibler le marché US.»
Le service qu’élabore Oqtor s’adresse à des entreprises qui ont déjà quelques éléments d’identité visuelle. Pour l’heure, l’outil que la start-up a mis au point repose sur des algorithmes de vision par ordinateur. D’ici deux mois, Oqtor va étoffer son service en proposant la création automatisée de toutes sortes de designs allant des publicités en ligne aux enrouleurs publicitaires (roll-ups), en passant par les en-têtes de lettre et les flyers. Les designs personnalisés seront générés en «comprenant» l’identité visuelle d’une firme via l’analyse de plusieurs éléments dont son logo, son site web et ses pages sur les médias sociaux. «Nous prévoyons de puiser dans le machine learning pour affiner nos algorithmes, afin que notre moteur améliore constamment sa faculté à générer des designs en fonction des caractéristiques d’une entreprise et de son domaine d’activités», précise le cofondateur de la start-up. Et de conclure: «Pour nous, la finalité consiste à proposer également un service de création automatisée de sites web.» Un objectif qui s’inscrit dans la tendance «no code», qui voit l’apparition de solutions proposant notamment d’exploiter le machine learning pour générer du code informatique voire pour s’en passer.
