Cybersécurité, internet des objets et paiements

Atos propose de racheter Gemalto pour créer un géant européen dans la cybersécurité

Le groupe français Atos propose de racheter la société Gemalto, spécialisée dans les solutions d’authentification et de protection, pour 4,3 milliards d’euros. L’acquisition créerait un géant IT européen fort de 115’000 collaborateurs.

(Source: ROMI/REA)
(Source: ROMI/REA)

Le groupe IT français Atos a fait une offre amicale d’achat de la société Gemalto, spécialisée dans les cartes à puces, pour 4,3 milliards d’euros, soit une prime de 42% sur le dernier cours de bourse. Actuellement dans une mauvaise passe, Gemalto a promis une réponse jusqu’au 15 décembre soulignant toutefois qu’il n’y a «aucune certitude que l'Offre débouche sur une offre ferme et recommandée pour la Société.»

Atos, qui espère convaincre les actionnaires de Gemalto, explique que les deux entreprises partagent le même ADN et qu’elles affichent une grande complémentarité stratégique. Le groupe français cite plus spécifiquement les offres en matière de cybersécurité, une activité qui pourrait générer 1,5 milliard d’euros de revenus, mais aussi l’internet des objets et les paiements avec l’intégration de Worldline (filiale d’Atos). «Nous sommes convaincus que le rapprochement de nos deux groupes permettrait d’asseoir une position de leader mondial en cybersécurité, technologies digitales et services numériques, et de renforcer nos positions d’acteur européen de référence des services transactionnels de paiement électronique», argumente Thierry Breton, Président-directeur général d’Atos.

Atos, qui emploie 100’000 collaborateurs, souligne aussi qu’elle dispose de l’expérience nécessaire pour intégrer avec succès les les 15’000 employés de Gemalto, rappelant au passage le rachat de Siemens IT (33’000 collaborateurs).

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