Innovation connectée

L’accélérateur SparkLabs IoT séduit par la start-up romande Smart Security Systems

Smart Security Systems, spin-off de l’EPFL qui développe la technologie de sécurisation des transmissions de données SecuChips, participe à l’accélérateur sud-coréen SparkLabs IoT, basé dans la ville intelligente et futuriste de Songdo.

L’accélérateur sud-coréen SparkLabs IoT est basé à Songdo, ville intelligente bâtie de zéro. (Source: Hwan Hyeok Kim/CC BY 2.0)
L’accélérateur sud-coréen SparkLabs IoT est basé à Songdo, ville intelligente bâtie de zéro. (Source: Hwan Hyeok Kim/CC BY 2.0)

L’incubateur SparkLabs de Séoul, en Corée du Sud, a mis en place un nouveau programme d’accompagnement pour les start-up spécialisées dans l’internet des objets. Situé dans la ville de Songdo, ville intelligente bâtie de zéro à l’aide de financements privés à hauteur de 35 milliards de dollars, cet accélérateur d’une durée de six mois vient d’être lancé. Plusieurs médias ont communiqué la liste des jeunes pousses sélectionnées et parmi les 14 heureuses élues se trouve la spin-off de l’EPFL Smart Security Systems. La start-up romande développe SecuChips, une technologie de chiffrement de transmission par ultrason pour sécuriser les données de communication sans fil. Par exemple les données transmises par des cartes de paiements ou d’identité, des passeports, des clés de voitures ou des appareils exploitant la technologie NFC.

L’initiative SparkLabs IoT explique que son programme vise à aider des start-up pour lesquelles elle perçoit un fort potentiel d’expansion à l’international, «plus précisément en vue d’assurer le prochain tour de financement». L’accélérateur entend soutenir les jeunes pousses du secteur de l’internet des objets dans «la première ville intelligente du monde». Les firmes sélectionnées auront la possibilité d’y tester et d’y développer leurs activités tout en étant connectées à des investisseurs locaux et mondiaux.

Smart Security Systems est l’une des deux sociétés européennes sélectionnées, puisque les participants à l’accélérateur se complètent de cinq start-up américaines, une irlandaise, quatre sud-coréennes, une taïwanaise, une indienne et une australienne.

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