Marc-André Berclaz pilotera le pôle EPFL du Valais

L’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne a nommé en la personne de Marc-André Berclaz le premier directeur opérationnel du Pôle EPFL Valais Wallis. Le nouveau cadre prendra ses fonctions à partir du 1er juillet 2013. La direction académique du projet, soit l’organisation du contenu de la formation et de la recherche au sein du Pôle, restera pour sa part du ressort de la direction de l’EPFL.

Le capitaine de l’unité valaisanne est actuellement président du Comité directeur de la HES-SO. Détenteur d’un diplôme en économie d’HEC Lausanne, il a dirigé l’Ecole supérieure d’informatique de gestion à Sierre avant de devenir conseiller municipal de la même ville. De 2000 à 2003, il tenait la direction de la Haute école spécialisée Valais. En outre, il est l’un des fondateurs de l’éditeur de logiciels TI-Informatique ainsi que du Techno-Pôle sis à Sierre. Enfin, il est également président de la Conférence des Hautes écoles spécialisées suisses. «Sa parfaite connaissance du canton du Valais, des mécanismes politiques et du milieu académique suisse en général, de même que le travail remarquable qu’il a accompli depuis dix ans à la tête de la HES-SO, font de Marc-André Berclaz le candidat parfait pour la direction opérationnelle du Pôle EPFL Valais Wallis», déclare Philippe Gillet, vice-président de l’EPFL pour les Affaires académiques.

Parmi les tâches qui attendent Marc-André Berclaz figurent notamment le suivi de la mise en place et de l’organisation du campus de Sion et la gestion de la phase de transformation et de construction des bâtiments. En outre, il sera également chargé de la coordination entre les différents acteurs du pôle EPFL Valais Wallis et du contact avec les autorités politiques. L’intéressé relève à ce sujet: «Il ne s’agira pas seulement de faire construire des bâtiments au cœur de la ville de Sion, mais aussi et surtout d’organiser la vie et les activités qui se développeront autour, en bonne intelligence avec les milieux économiques et politiques. Ce projet implique deux Hautes écoles aux typologies bien particulières, dont il faudra maintenir les spécificités car elles assurent une continuité entre la recherche fondamentale et les sciences appliquées.»