Pour participer à Galileo et EGNOS

Suisse-UE: nouveau round de négociation en matière de navigation par satellite

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La Suisse et l'Union européenne (UE) ont entamé un troisième cycle de négociations à Bruxelles sur une collaboration future dans le cadre des programmes européens de navigation par satellite Galileo et EGNOS (GNSS), indique jeudi la Confédération. Les pourparlers, qui ont débuté en septembre 2010, ont notamment abordé la question de la participation financière helvétique. Outre l'égalité d'accès aux signaux des deux programmes, l'accord bilatéral vise à tenir compte des intérêts du secteur des services et de l'industrie spatiale suisses lors de l'adjudication des marchés.

Galileo est un système de navigation par satellite qui reposera sur 30 satellites et stations terrestres spécifiques. Il doit permettre, à l'échelle mondiale, une navigation plus précise que celle du système américain GPS (Global Positioning System) avec lequel il pourra être utilisé en complément. Le but est d'obtenir une précision horizontale de positionnement de moins de 5 mètres. Entré en service en 2009, EGNOS est pour sa part le complément européen des systèmes de navigation existants. Il augmente la précision et la fiabilité des signaux émis par les systèmes de navigation mondiaux et vise à améliorer la surveillance de l'espace aérien. Il comprend trois satellites géostationnaires et un réseau de 40 stations terrestres en Europe et en Afrique du Nord.

Les programmes européens de navigation par satellite Galileo et EGNOS ont tous deux été lancés vers la fin des années 90 par l'UE et l'Agence spatiale européenne (ASE). Jusqu'à présent, l'implication de la Suisse découlait de sa participation aux programmes de l'ASE. L'accord bilatéral avec l'Union européenne a donc pour objectif de permettre à la Suisse de participer pleinement à toutes les phases du programme placées sous l'égide de l’Union européenne.

 

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