Steve Jobs justifie son refus d’intégrer Flash à ses appareils

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par helene.lelievre@ictjournal.ch
Dans une lettre ouverte publiée sur le site d’Apple, Steve Jobs a expliqué les raisons pour lesquelles l’iPhone et l’iPad n’intègrent pas la technologie Flash d’Adobe. Il a critiqué le statut «100% propriétaire» de Flash, le fait qu’il soit trop gourmand en énergie et le problème de compatibilité avec les interfaces tactiles. Il a évoqué aussi les questions de sécurité que soulève Flash en rappelant que Symantec avait classé Adobe dans les mauvais élèves sur la question de la sécurité et que Flash est la principale cause des crash sur Mac. En outre, selon le patron d’Apple, Flash est datée: c’est une invention de l’ère du PC durant laquelle il fallait s’orienter avec une souris. Steve Jobs a également critiqué la possibilité offerte par Adobe aux développeurs de créer leurs applications avec AIR et les déployer sur iPhone et iPad en précisant que l’ajout d’une couche logicielle pouvait conduire à des applications en dessous des standards qui entravent la mise en valeur et les progrès de la plateforme. La réaction d’Adobe ne s’est pas fait attendre. Dans une interview au Wall Street Journal, son CEO, Shantanu Narayen, a réagi en précisant que les problèmes technologiques évoqués par Steve Jobs étaient «un écran de fumée» en expliquant que le fait de recourir aux conditions de licence pour limiter le développement n’avait «rien à voir avec de la technologie». Il s’est également défendu sur la question de la propriété en rappelant que les produits Adobe permettaient d’enrichir de multiples plateformes.

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