Entre business et IT

Qui sont les business analystes romands?

| Mise à jour

Selon l’enquête de l’IIBA Genève, la moitié des business analystes romands ne travaillent pas dans l’IT et leur activité la plus fréquente est l’analyse des besoins métier.

Nathalie Junod, secrétaire général du chapitre romand d'IIBA, a présenté les résultats de l'enquête
Nathalie Junod, secrétaire général du chapitre romand d'IIBA, a présenté les résultats de l'enquête

Le chapitre romand de l’International Institute of Business Analysis (IIBA) a présenté lundi soir les résultats de son enquête sur les business analystes en Suisse romande. Après une introduction de Cédric Berger, président du Chapter, qui a souligné l’importance de la bonne collecte des besoins pour un projet réussi, Nathalie Junod, secrétaire général, a présenté dans le détail les réponses des 234 participants au sondage. Des réponses qui permettent de mieux cerner la réalité de cette profession à la fois toujours plus demandée et aux contours incertains.
Il en ressort que plus de la moitié des business analystes travaillent au sein d’un département métier et non pas directement dans l’IT. Ils sont dans la plupart des cas au bénéfice d’une formation technique et occupent souvent des postes de cadre moyen, en particulier de chef de projet. Les analystes opérant au sein de l’IT sont en moyenne plus expérimentés, peut-être parce que cette fonction est plus récente dans les départements métiers. Les entreprises les plus demandeuses d’analystes sont les sociétés IT, suivies des administrations, des établissements financiers et de l’industrie. En général, les activités de business analyse ne sont pas regroupées au sein d’un service de l’entreprise et, quand elles le sont, c’est le plus souvent dans le Project Management Office.
Les activités les plus typiques des BA sont l’analyse des besoins métier, la communication sur l’état d’avancement des projets, la participation au choix des solutions et la cartographie des processus. Les techniques et les activités les plus fréquentes chez les business analystes romands se situent à un niveau de maturité bas (par rapport au référentiel de l’IIBA), signe que des progrès sont à faire. 65% des analystes interrogés souhaitent d’ailleurs continuer de se former et élargir leurs compétences et autres soft skills. Un très bon signe pour l’IIBA Geneva Chapter qui cherche justement à promouvoir les certifications dans le domaine.
Nous reviendrons de manière plus exhaustive sur ces résultats dans le prochain numéro d’ICTjournal.

 

Kommentare

« Plus