Facebook s’intéresse au partage des fichiers en ligne
Après la vente d’apps et la priorisation payantes des posts, Facebook s’apprêterait à lancer un service de partage des fichiers au sein de ses groupes pour peut-être monétiser davantage son service – entrée en bourse oblige.
Alors que le réseau social le plus populaire de la toile s'apprête à faire son entrée sur les marchés financiers, la plateforme de Mark Zuckerberg ne cesse de proposer de nouvelles fonctionnalités à ses fidèles utilisateurs. La dernière en date: l'apparition prochaine d'une fonction de partage de fichiers au sein des groupes Facebook, fréquentés par quelques 380 millions d'utilisateurs ...
A partir de l'interface de mise en ligne des statuts, il sera donc désormais possible d'uploader vers des groupes des fichiers dont la taille sera toutefois limitée a 25Mo. Précisons que cette fonctionnalité était déjà accessible en "test" pour certains groupes Facebook utilisés par des établissements scolaires. Deux exceptions à la règle sont toutefois à signaler puisque les fichiers exécutables et les fichiers musicaux ne pourront être partagés par l'intermédiaire de cette fonctionnalité: hors de question pour la firme de Mark Zuckerberg de faire de son réseau social une plateforme de téléchargement illégal aux yeux des investisseurs. Depuis la fermeture de MegaUpload, l'heure semble être à la bonne volonté. Chaque contenu partagé sera d'ailleurs accompagné d'un onglet de signalement afin de traquer toute donnée malveillante ou soumise à des droits d'auteurs.
Facebook est «gratuit (et ça le restera toujours)»; c'est ce que l'on peut lire sur la page d'accueil du site. Mais si la dernière fonctionnalité en date promet d'être gratuite, avec l'entrée en bourse imminente de Facebook et les dernières informations faisant état du test d'un système payant de mise en valeur des statuts, les indices d'une monétisation future du réseau social se font de plus en plus nombreux.
Mark Zuckerberg sera bientôt soumis à la dure loi des investisseurs et à une demande croissante de résultats. Pourquoi, alors, ne pas imaginer que le site puisse proposer une gamme de service payants de type "premium" afin de rentabiliser toujours plus l'entreprise et qui comprendrait un service de partage de contenus plus lourds ... L'avenir nous le dira.
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