Affaire Blackberry: diplomates américains et canadiens à la rescousse

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par rodolphe.koller@ictjournal.ch
La menace de blocage des smartphones Blackberry dans certains pays prend un tour diplomatique. Pour rappel, l’Arabie Saoudite, l’Inde et les Emirats Arabes Unis ont signifié qu’ils allaient empêcher l’utilisation des appareils de la société canadienne Research In Motion (RIM) sur leur territoire car celle-ci leur refuse les clefs d’accès aux messages cryptés des utilisateurs (environ 2,3 millions pour l’ensemble des trois pays). Ces pays invoquent des soucis de sécurité, tels que la lutte contre le terrorisme, pour motiver leur demande. Pour aider à la résolution du différend, des négociations diplomatiques ont désormais lieu entre les gouvernements de ces pays, ceux des Etats-Unis et du Canada et RIM, une nouvelle confirmée tant par la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton que par le ministre canadien du Commerce international Peter Van Loan. Interrogé par un journaliste, Philip Crowley du secrétariat d’Etat américain a éludé l’hypothèse selon laquelle le gouvernement américain s’impliquerait pour RIM parce qu’il compte beaucoup d’utilisateurs Blackberry dans ses propres rangs. Parallèlement, la liste des pays mécontents s’allonge, le Liban et l’Algérie souhaitant désormais eux aussi obtenir l’accès aux données cryptées.

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