Evénement

Yannick Bazin, LEC: «Les tables rondes seront à coup sûr des temps forts»

Nouvelle identité pour eCom, Swiss IT Business et salons associés. Le rendez-vous devient L’Evénement Connecté (le LEC). Son organisateur Yannick Bazin nous parle de ce changement et des nouveautés qui attendent quelque 4’000 visiteurs les 9 et 10 avril à Palexpo.

Yannick Bazin, organisateur de L'Evénement Connecté (LEC).
Yannick Bazin, organisateur de L'Evénement Connecté (LEC).

ICTjournal sera de la partie: au LEC, notre rédaction présentera les résultats de l’enquête exclusive sur l’agenda 2019 des CIO romands et animera une table ronde avec des responsables IT.

Les noms des salons conjoints eCom, SITB, SMARC et Retail expo ont cette année totalement disparu au profit de la marque unique L’Evénement Connecté (le LEC). Pourquoi ce changement?

Ce changement s’inscrit dans ce qui caractérise notre identité depuis toujours: regrouper plusieurs salons au sein d’un événement unique. Le LEC propose des ponts entre plusieurs thématiques et reflète ainsi la réalité du monde de l'entreprise d'aujourd'hui, qui voit les silos disparaître. Il s'agissait aussi de pouvoir simplifier notre communication avec une identité plus claire. La plupart de gens appelait l'événement eCom. Pas tout le monde ne s’y retrouvait.

A part le nom, qu’est-ce qui change?

Afin d’orienter au mieux les visiteurs, nous avons cette année mis en place des parcours, créés sur-mesure pour chaque visiteur en fonction des préférences indiquées lors de l'inscription en ligne. Ce parcours personnalisé généré sous forme de fichier PDF guidera le visiteur à la découverte des exposants qui correspondent exactement à ses besoins. Autre nouveauté: le programme des conférences et tables rondes est désormais organisé en forums thématiques. Un forum est par exemple consacré aux thèmes BI, Big Data & AI, un autre à la cybersécurité.

Quels sont les temps forts au programme?

Le programme est dense, avec 130 choix possibles de conférences d’experts données par les exposants. Les tables rondes qui font intervenir des responsables d’importantes sociétés suisses seront à coup sûr des temps forts. Dans la thématique e-commerce, on se réjouit d'accueillir le responsable business development de Digitec Galaxus, une première en Suisse romande dans le cadre d’un événement public. Je peux aussi mentionner la présence d’intervenants de Manor, de Breitling, de BNP Paribas, d’UBP, du CERN, du TCS ou encore de l’EPFL. Nous allons par ailleurs organiser un «ERP contest». Six éditeurs d’ERP seront interrogés par un consultant spécialisé dans le domaine. Le public jugera les réponses et pourra se faire sa propre opinion sur les produits présentés. Ce contest est à ne surtout pas manquer pour toute personne ayant des problèmes d’ERP.

Combien d’exposants et de visiteurs sont attendus?

Je peux anticiper la présence de 220 à 230 exposants, dont certains acteurs importants devenus des habitués tels que SAP, Oracle, Abacus, Elca, Lenovo, Samsung ou encore Hitachi. Google revient aussi avec ces ateliers. Nous attendons environ 4’000 visiteurs. Ces chiffres sont stables par rapport à l’an passé et je les trouve très bons compte tenu de la taille du marché. Nous voulons aussi donner davantage de visibilité au salon, qui cette année évolue en devenant résolument bilingue, afin de mieux cibler un public international. Tous nos supports sont pour la première fois produits en français et en anglais. Et nous incitons tous les exposant à en faire de même.

Quelle est votre stratégie pour assurer la longévité du LEC?

Il convient de continuer avec une politique de prix peu agressive et de proposer un super contenu en parallèle à l’exhibition. Le marché est tout de même assez tendu et, dans ce contexte, je pense qu’un contenu trop pauvre et des prix trop élevés pour les exposants peuvent expliquer que de grands salons dans le domaine de l'IT et du digital s’arrêtent.

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