Business Process Outsourcing

Les banques insatisfaites de la réponse au changement des prestataires BPO

La relation entre les banques suisses et les prestataires auxquels elles outsourcent leurs opérations de back-office ne va pas sans heurt, signale une nouvelle étude. Principale frustration des établissements, la réponse insatisfaisante des prestataires BPO à leurs demandes d’évolution.

(Source: Kristian Peetz / Fotolia.com)
(Source: Kristian Peetz / Fotolia.com)

Depuis une dizaine d’années, les banques suisses sont toujours plus nombreuses à externaliser leur plateforme informatique et leurs opérations de back-office (BPO, Business Process Outsourcing). Selon une enquête menée auprès de 28 banques par le cabinet de conseil spécialisé Belmont Consulting Services, le recours au BPO n’est pas dicté en premier lieu par le désir de réduire les coûts opérationnels et IT. Pour les nouveaux établissements, l’outsourcing permet surtout de démarrer rapidement leur activité sans avoir à développer des capacités non-stratégiques. Pour les banques déjà en activité, le choix de l’outsourcing est surtout motivé par le besoin d’évolution de leur plateforme, tant pour développer leur offre numérique que pour répondre aux contraintes règlementaires. Une évolution qui s’avérerait difficile avec les solutions et ressources existantes. L’étude montre aussi que la relation entre prestataires BPO et banques démarre souvent sous les meilleurs auspices, mais que des frustrations naissent avec le temps.

Pour en savoir plus, notre rédaction a rencontré Jean-Claude Favre, auteur de l’étude et directeur-fondateur de Belmont Consulting. Un expert dans le domaine du BPO puisqu’il a précédemment dirigé Crédit Agricole Private Banking Services (devenu récemment Azqore). Lire l'entretien ici.

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