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93% des entreprises européennes auront adopté des robots logiciels en 2020

Selon une étude ISG, les robots logiciels auront fait leur entrée dans plus de 90% des entreprises européennes d’ici deux ans. Les services IT seront dans la plupart des cas aux manettes de cette Robotic Process Automation (RPA) qui servira principalement à améliorer l’expérience client et augmenter la productivité.

(Source: PhonlamaiPhoto / iStock.com)
(Source: PhonlamaiPhoto / iStock.com)

Effrayée par la quantité de travail qu’allait représenter pour elle le traitement des requêtes suite à l’entrée en vigueur du RGPD, la banque danoise Nordea a mis en place des robots logiciels pour assumer cette charge. «Basé sur un ensemble clair de règles et d'étapes, le RGPD est un bon exemple de processus robotisable», explique dans un communiqué la Business analyst en charge du projet. Selon elle, chaque demande passe ainsi d’un temps de traitement manuel «de une à trois heures [...] à une question de minutes.»

Comme Nordea, de plus en plus d'entreprises s'emparent de la Robotic Process Automation (RPA). La société d'études de marché et de conseil Information Services Group (ISG) a examiné ce phénomène, en Europe. Les réponses des 549 managers de tous secteurs interrogés montrent que d'ici 2020, seules 7% des sociétés européennes ne se seront pas encore intéressées à cette technologie.

Déjà entre 2017 et 2018, l’étude montre que les budgets dédiés à la RPA ont augmenté de 9% en moyenne. Mais malgré ces enveloppes qui grossissent, le manque de budget reste l’un des principaux frein à l’adoption de robots logiciels (33%) à égalité avec la résistance au changement et juste derrière les inquiétudes liées à la sécurité IT. Ces projets (et leurs moyens) sont d’ailleurs principalement gérés par les départements informatiques (28% directement et 12% en chargeback) et les centres de services partagés (23% directement et 18% en chargeback).

Enfin, ISG note une différence culturelle intéressante concernant l’approche des dirigeants face à cette nouvelle technologie. Parmi les 548 personnes interrogées, seules 9% des 248 travaillant en Allemagne, Autriche ou Suisse citent la difficulté de calculer le ROI d’un tel déploiement, alors que ce manque de visibilité sur la rentabilité gène plus du tiers des répondants du reste de l’Europe.

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