SPONSORISÉ Containers - en collaboration avec Pure Storage

Comment et pourquoi les entreprises suisses déploient des containers

par Joël Orizet et traduction: ICTjournal

Comment les containers modifient-ils l’environnement IT des entreprises établies en Suisse? Dans quel but et sur quel type d’infrastructure les outils cloud native sont-ils employés? Eléments de réponses tirés de l’enquête réalisée par les médias de Netzmedien en coopération avec Pure Storage.

(Source: frank mckenna / Unsplash)
(Source: frank mckenna / Unsplash)

Les technologies des containers sont en train de conquérir les départements IT et les applications business. D’ici 2022, dans le monde entier, trois entreprises sur quatre travailleront avec des applications containerisées, selon le cabinet d’études de marché Gartner. En Suisse aussi, Kubernetes, Docker & compagnie sont en vogue, comme le montre l’étude réalisée par ­ICTjournal et les médias de Netzmedien et les réponses de 81 dirigeants et responsables IT, dont 18 en Suisse romande. Fondamentalement ils disent qu’il leur est difficile d’imaginer un développement logiciel sans containers – qui plus est lorsqu’il est prévu d’introduire des processus DevOps et des approches cloud native.

Pour près de deux tiers des responsables sondés, les containers et les microservices sont déjà des technologies importantes aujourd’hui, et 41% considèrent que ces outils correspondants sont même très importants (graphique 1). A l’inverse, cela signifie aussi que les containers ne jouent pratiquement aucun rôle pour un tiers des responsables. Pour 11% d’entre eux, ils les sont même totalement insignifiants.

Dans tous les cas, les containers sont appelés à gagner en importance à l’avenir. Plus de 80% des participants à l’enquête s’attendent à ce que les containers et les microservices jouent un rôle important dans l’informatique d’entreprise ces deux ou trois prochaines années (graphique 2).

La moitié des sondés utilisent les technologies de containers depuis plus d’un an, 15% le font depuis moins de 12 mois, tandis que 13% prévoient actuellement de recourir à des technologies de containers (graphique 3).

 

Une question d’infrastructure

Les containers facilitent le déploiement d’applications basées sur le cloud, toutes les informations nécessaires à leur exécution, telles que les fichiers, le code et les dépendances, étant regroupées dans des paquets faciles à gérer. L’emploi de containers ne se limite cependant pas au cloud et nombre d’entreprises y recourent également pour leurs applications sur site.

Ces infrastructures IT gérées par les entreprises sont encore très répandues en Suisse. À la question de savoir à quoi ressemble leur modèle d’exploitation informatique, 56% des répondants désignent un environnement "sur site", alors qu’ils sont 53% à citer le cloud public et 39% le cloud privé. Seul un responsable sur trois indique qu’il s’appuie sur un environnement hybride ou multicloud (graphique 4).

En ce qui concerne les deux ou trois prochaines années, un changement se dessine avec un abandon progressif des systèmes on premise et du cloud privé. 44% des responsables prévoient cependant de continuer à exploiter des systèmes installés à l’avenir. La mécanique est donc plus complexe qu’un simple remplacement des systèmes on premise par des systèmes hébergés dans le cloud. Mentionné par 48% des sondés, le cloud public est le modèle d’exploitation futur le plus populaire auprès des responsables. La tendance va toutefois clairement dans le sens de l’hybride et du multicloud.

 

Hybride ou multicloud: deux camps divisés

Si l’on fait exception de l’utilisation d’un seul cloud public, les ­responsables sont partagés entre les environnements hybride et multicloud pour leurs développements cloud native. 45% des personnes interrogées préfèrent le modèle multicloud et quasiment la même proportion (43%) opterait pour un cloud hybride, c’est-à-dire un mélange de cloud public et de solutions sur site. Près d’un tiers des responsables sondés privilégierait en revanche un cloud privé. Au total, trois quarts des personnes interrogées souhaiteraient conserver au moins une partie de leurs systèmes on premise plutôt que de migrer vers un cloud public (graphique 5).

De l’application web au back-end pour les applications mobiles

Les raisons qui motivent les entreprises à recourir au cloud sont ­diverses: le modèle offre notamment davantage de flexibilité et d’évolutivité et il permet de remplacer les investissements dans des infrastructures par des dépenses opérationnelles. Les raisons qui les poussent à utiliser des containers sont tout aussi variées. Les responsables sondés utilisent le plus souvent des containers pour ­exploiter des applications web (66%). La deuxième raison la plus courante est l’utilisation de containers pour développer et exploiter de nouvelles applications (63%). 55% des personnes interrogées ­emploient des containers pour exploiter et développer des microservices (graphique 6).

La moitié des sondés indiquent qu’ils s’appuient sur des containers pour exécuter des applications métiers internes. Dans un peu moins de la moitié des cas, l’emploi de containers doit permettre une exploitation plus efficace des applications existantes. Un responsable sur trois recourt aux technologies de containers pour le back-end des applications mobiles. Parmi les autres utilisations citées par les répondants, citons "le testing encapsulé et sécurisé et les analyses de mesure de la performance", "les applications d’infrastructure, la chaîne de compilation, le monitoring et les alertes", ou encore le recours à des containers pour des applications spécifiques "qui ne fonctionnent que de cette manière".

 

Flexibilité et automatisation

Qu’est-ce qui rend les containers si intéressants? Les réponses des responsables permettent d’établir un classement. Deux caractéristiques des containers intéressent grandement plus de la moitié des sondés: d’une part la flexibilité et l’évolutivité des applications, et d’autre part, un degré élevé d’automatisation. Mais un bon nombre de responsables y trouvent d’autres attraits, comme le fait que les containers permettent de raccourcir les cycles de release, ou qu’ils aident à mettre en place un développement et une intégration continue efficace, ou encore qu’ils permettent de standardiser les processus (graphique 7).

On associe souvent technologie de containers et pratiques ­DevOps. Deux tiers des responsables voient ainsi dans les containers un moyen de soutenir leurs processus DevOps; c’est même une caractéristique très importante pour un sondé sur trois. Ils sont en revanche beaucoup moins nombreux à voir dans les containers un moyen d’échapper au lock-in des fournisseurs. Pour 28% des sondés, cet aspect n’a pas d’importance. Enfin, l’idée selon laquelle les con- tainers permettent d’économiser des ressources est la caractéristique qui intéresse le moins populaire auprès des responsables interrogés.

Responsable informatique d’un prestataire suisse de services ­financiers, l’un des sondés considère pour sa part que les containers permettent "une meilleure utilisation de la plate-forme d’infrastructure informatique existante, une mise à l’échelle automatique lors de pics d’utilisation, la modernisation du paysage applicatif et la préparation à l’emploi de services de cloud public".

 

Le stockage-as-a-Service séduit

Pay-as-you-go – c’est l’expression consacrée qu’emploient les fournisseurs cloud pour promouvoir leurs services. Mais ce n’est pas tout: les fabricants proposent aussi toutes sortes de solutions informatiques sur le mode "as-a-service". Plus de la moitié des responsables sondés souhaiteraient profiter d’un mode de mise à disposition analogue pour leurs infrastructures on-premise. A l’inverse, un responsable sur quatre ne s’intéresse pas à cette option (graphique 8).

Entre les diverses offres as-a-Service, c’est le stockage qui réunit le plus de suffrages des responsables informatiques (59%), bien devant la sécurité. Les autres solutions informatiques livrées en mode as-a-service – communication, réseau, desktop, etc. – intéressent moins d’un responsable sur trois (graphique 9).

 

A PROPOS DE L‘ENQUÊTE

Les résultats présentés dans ce dossier reposent sur une enquête en ligne réalisée de janvier à mars 2021. Les 81 participants à l’enquête occupent des postes de chef d’entreprise ou de respon­sable IT dans divers secteurs (administration publique, transports, énergie, commerce de détail). Près de la moitié des répondants travaillent dans des entreprises de plus de 250 employés.

 

Pure Storage

Editeur et constructeur de plateforme de données avec l’une des croissances les plus rapides de l’histoire, Pure aide ses clients à exploiter leurs données tout en réduisant la complexité et les dépenses liées à la gestion de l’infrastructure. Gartner le confirme en positionnant Pure comme leader parmi les leaders de son Magic Quadrant 2020 pour le stockage primaire. Avec ses produits leaders dans le Storage-as-a-Service et Portworx, sa plateforme Kubernetes pour les services de données, la firme continue sa percée.

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