Automobile

Toyota mise 500 millions de dollars sur Uber pour avancer sur la mobilité autonome

Autono-Maas, néologisme désignant la mobilité autonome as a service né du rapprochement ce 28 août de Toyota et Uber. Ensemble, les deux géants espèrent lancer un service de covoiturage sans chauffeur et à grande échelle dès 2021.

Dara Khosrowshahi, CEO d'Uber et Shigeki Tomoyama, vice-président exécutif de Toyota Motor Corporation. (Source: Rikki Ward Photography pour Toyota)
Dara Khosrowshahi, CEO d'Uber et Shigeki Tomoyama, vice-président exécutif de Toyota Motor Corporation. (Source: Rikki Ward Photography pour Toyota)

Déjà partenaires depuis 2016, Uber et Toyota ont annoncé, ce 28 août, passer la seconde dans la course au véhicule autonome. Le premier constructeur automobile mondial va ainsi investir 500 millions de dollars dans le disrupteur californien avec pour objectif la mise en place du premier service de covoiturage autonome, et ce à grande échelle.

Au coeur de cette alliance, les technologies développées par chacune des deux entreprises seront intégrées «dans des véhicules Toyota spécialement conçus pour être déployés sur le réseau de covoiturage d'Uber», détaille le japonais dans un communiqué. Uber et Toyota imaginent aussi mettre à disposition d’opérateurs tiers les véhicules autonomes qui naîtront de leur union. Baptisés Autono-Maas (mobilité autonome as a service), les engins s’appuieront donc sur le système de conduite autonome d’Uber et les outils logiciels de Toyota (infrastructure pour véhicules connectés et système de sécurité automatisé). Leurs premiers tours de roues sont prévus pour 2021.

Comme Volkswagen la semaine dernière, Toyota affirme ainsi vouloir passer de constructeur automobile à «entreprise de mobilité», selon les mots de Shigeki Tomoyama, vice-président exécutif de Toyota Motor Corporation et président de Toyota Connected Company.

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