Les petites firmes se mettent au cloud, dont elles craignent pourtant les effets

Microsoft a mandaté le cabinet Ipsos MORI pour en savoir plus sur l’utilisation du cloud par les entreprises suisses comptant au maximum 25 employés. L’étude note en guise d’introduction, l’impact positif du cloud sur les activités des petites firmes. Celles-ci hésiteraient de moins en moins à externaliser leurs données, afin de pallier au manque de connaissances IT à l’interne. En effet, leur taille ne leur permet souvent pas d’engager une personne pour la gestion informatique, alors que celle-ci demanderait environ trois heures de travail par jour, soit près de 20 jours de travail par an. La moitié des entreprises possèdent un partenaire informatique. 58% se sont mises au cloud.

Le cloud est principalement utilisé pour la messagerie (46%), l’échange de documents, le stockage des données et le back-up (26%). En revanche, les licences demeurent la plupart du temps liées aux postes de travail. Les licences cloud ne deviennent intéressantes que lorsque l’entreprise a atteint une certaine taille.

Si les petites firmes sont 66% à se dire réticentes par rapport au cloud, leur confiance et satisfaction grandissent au fur et à mesure qu’elles y recourent, selon l’étude. Il permettrait d’accroître la productivité, les entreprises y aillant recours seraient plus actives dans l’innovation et l’expansion. Le télé-travail en est également simplifié. Selon une étude d’IDC, également menée pour le compte de Microsoft, «82% de toutes les applications commerciales développées en 2013 sont conçues pour des solutions cloud.»

Ipsos MORI prédit que les services sur site vont disparaître, et l’achat de matériel va lui aussi baisser. «C’est justement quand les temps sont incertains et agités que le cloud est utilisé. Le cloud et les offres qui y sont liées, font que les entreprises qui dépendent fortement de leur infrastructure TIC sont capables de résister aux secousses engendrées par les marchés volatiles.»