Clap de fin

Une firme suisse sur cinq se sert encore de Windows Server 2003

| Mise à jour

Le support de Windows Server 2003 a pris fin le 14 juillet. En Suisse, près d’une organisation sur dix se reposait uniquement sur ce système à la date fatidique. Elles peuvent considérer une prolongation coûteuse du support.

(Quelle: Netzmedien-Archiv)
(Quelle: Netzmedien-Archiv)

La fin du support de Windows Server 2003 est entré en vigueur le 14 juillet 2015. Microsoft n’assurera dorénavant plus de mises à jour de sécurité ni de correctifs pour ce système d'exploitation pour serveurs, sorti il y a maintenant plus de douze ans. L’interruption du support concerne aussi la version Windows Server 2003 R2, finalisée fin 2005.

Mise à jour du 16.07.2015: En Suisse, environ une organisation sur cinq utilisait encore Windows Server 2003 à la date fatidique. Et près d’une sur dix se reposait uniquement sur ce système. En effet, selon les chiffres communiqués par Profondia, parmi les 11'885 sites recensés dans sa base de données au 14 juillet 2015, 2'506 utilisaient encore Windows Server 2003. Parmi ces 2'506 sites, 1'601 utilisaient également déjà Windows Server 2008 ou 2012 et avaient donc vraisemblablement déjà lancé la migration, précise à la rédaction Martin Maurer, directeur de Profondia.
Les organisations qui continueront à utiliser ce système d'exploitation prennent le risque de s’exposer à des menaces  de sécurité qui ne pourront être identifiés et leurs systèmes seront vulnérables en permanence, prévient Gartner. En outre, la fin du support peut conduire à la fin du support d'autres produits exécutés au-dessus de Windows Server 2003, rappelle les experts du cabinet. Pour les entreprises qui n’auraient pas anticipé ce clap de fin, Microsoft proposera certes des supports personnalisés, mais ceux-ci pourraient s'avérer coûteux: la firme de Redmond va facturer au moins 600 dollars par serveur, un montant qui s’applique au douze premiers mois et qui doublera ensuite tous les ans.

Des entreprises ne migrent pas faute de temps ou de budget suffisants

Selon une étude publiée par le réseau pour professionnels IT Spiceworks, les trois premières raisons évoquées par les firmes qui n'ont pas migré leurs serveurs vers un OS plus récents sont: le manque de temps, les contraintes budgétaires et les problèmes de compatibilité avec des applications qu’elles utilisent. En mars dernier, Spiceworks observait que seulement 15% des entreprises avaient déjà mis à jour leurs systèmes, la moitié d’entre elles s'en étaient chargées que partiellement. Près d’un tiers n’avait pas du tout initié la migration mais l’avait tout de même  planifiée, alors que près d’une firme sur dix n’avait pas encore planifié quoi que ce soit.

Migration ou basculement vers le cloud

Les entreprises doivent donc impérativement mettre à jour leur serveurs, ou bien effectuer une migration sur de nouveaux serveurs. La première option nécessite des serveurs embarquant des processeurs de 64-bit pour passer à Windows Server 2012 R2, la version recommandée par les experts, notamment chez Gartner. La seconde option nécessite d’investir dans du nouveau matériel. Précisons en outre que Microsoft conseille aussi aux retardataires de basculer vers le cloud.

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