Innovation: La Suisse, saluée pour sa collaboration dans la recherche

Pour la quatrième année consécutive, la Suisse occupe la première place de l'Indice mondial de l'innovation (Global Innovation Index – GII). La Suède, qui occupait pourtant la deuxième place depuis plusieurs années, s'est faite doublée par le Royaume-Uni. Quant au Luxembourg, il fait son entrée dans les dix premiers pays du classement.

Parmi les choses à faire dans une monde parfait en matière d'innovation (voir infographie), la Suisse est citée en exemple pour la collaboration entre les universités et l’industrie en matière de recherche, mais aussi pour sa performance environnementale. Les forces de la Suisse résident aussi notamment dans sa stabilité politique, ou encore ses biens ou ses services créatifs. Au contraire, elle est largement à la traine en termes de facilité de lancement d'une entreprise, pour le pourcentage de personnes diplômées en sciences et en ingénierie ou encore dans la facilité de protéger les investisseurs.

Le facteur humain, élément clé 

Le GII 2014 met en avant le rôle du facteur humain dans l'innovation. Pour parvenir à l'innovation, le GII insiste sur l'importance dans un pays de la présence d'une main d’œuvre qualifiée, de l'accès à l’enseignement supérieur, de l’articulation entre capital humain, capital financier et capital technologique, de la capacité à retenir les talents, ainsi que de la mobilisation des diplômés de l’enseignement supérieur. 

Publié conjointement par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), Université Cornell et l’INSEAD, cet indice est calculé sur la base de 81 indicateurs. Il étudie 143 pays, classé sur la base de la moyenne des scores obtenus pour les principaux moyens mis en œuvre pour favoriser l'innovation et les principaux résultats en termes d'innovation.