e-health dans les Alpes

La HES-SO Valais collabore au développement d’un logiciel pour les diabétiques

| Mise à jour
par bastienb

L’Institut d’informatique de gestion de la HES-SO Valais participe au projet européen de développement d’une solution informatique pour la prise en charge du diabète. L’informatique médicale est un moteur de croissance pour l’institut.

La semaine passée, les membres du projet européen COMMODITY12 se sont réunis durant trois jours à Vercorin en Valais afin de faire un bilan de leurs travaux à mi-parcours. COMMODITY12 vise à développer un système d’information permettant de suivre de manière régulière les données physiologiques des personnes souffrant d’un diabète de type 1 ou 2. Basée sur une analyse multi-paramètres comprenant notamment le taux de glycémie, les maladies passées ou encore les traitements suivis, la solution a pour but non seulement de permettre le suivi quotidien du patient, mais aussi d’améliorer sa responsabilisation grâce à des outils lui permettant de se prendre en charge.

L’intégration des systèmes passe par le Valais

Parmi les huit partenaires du projet piloté par le centre de recherche allemand en intelligence artificielle (DFKI) de Kaiserslautern, figurent le CHUV et l’Institut informatique de gestion de la HES-SO Valais-Wallis. «Notre équipe de recherche travaille à l’intégration des différents composants développés par nos partenaires. Dans la phase actuelle nous nous occupons de développement du démonstrateur logiciel du projet.», déclare à notre rédaction Michael Schumacher, professeur à la HES-SO Valais. «Les données concernant la glycémie sont par exemples prises par capteur sur le patients puis transmises via Bluetooth à leur mobile avant d’être transférées vers un dossier patient et un système expert.» Les tests cliniques du prototype sont planifiés à partir de l’automne et porteront sur quelque huitante patients, indique Michael Schumacher.

«L’unité de santé digitale est passée trois à plus de vingt collaborateurs en cinq ans.», explique Michael Schumacher qui précise que l’institut s’est plus particulièrement spécialisé dans la recherche, l’échange et l’analyse de données médicales.»

 

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