Travail à domicile

67 500 participants ont pris part au Home Office Day

| Mise à jour
par yvesb

Alors que le nombre des participants au Home Office Day qui s'est tenu hier a augmenté de 65% par rapport à l’année dernière, les organisateurs estiment que des aménagements sont nécessaires pour rendre ce mode de travail plus systématique et pour changer les mentalités.

Au total, 67 500 entreprises, collaborateurs ou  personnes indépendantes ont participé hier au troisième Home Office Day et travaillé depuis leur domicile évitant ainsi de se rendre sur leur lieu de travail habituel. D’après les données recueillis par le site internet de l’événement, 56,8% des participants travaillaient à leur domicile pour la première fois. Par ailleurs, sur les 43,2% qui ont l’habitude de le faire au moins une fois par mois, 15,7% travaillent à la maison une fois par semaine et 11,7% deux fois par semaine. Selon les organisateurs, les déplacements pendulaires évités par la mise en place de cette action représentent 1890 jours. Ils estiment que si tous les participants restaient travailler chez eux une fois par semaine, 10 800 tonnes de CO2 pourraient être économisées sur une année.

Une meilleure qualité de vie

La grande majorité des participants tire de cette journée une expérience positive. En effet, 87% des personnes ont déclaré que le télétravail contribue à améliorer la qualité de vie.Ce chiffre est en nette augmentation par rapport à l’an dernier puisqu’il s’élevait à 69,1% l’an dernier. Toutefois 11,7% des répondant estiment que cela n’a pas eu d’impact et quelques 1,3% pensent que le télétravail a des conséquences négatives. Comment les participants utilisent-ils le temps de transport qu’ils ont économisé? 16,9% des personnes interrogées utilisent le temps gagné grâce à la suppression des déplacements pendulaires pour leurs activités de loisir, 9% pour la famille et les amis, 7,9% pour dormir davantage et 8,5% pour travailler plus longtemps.

Promouvoir le travail à domicile

Les initiateurs du Home Office Day entendent continuer à promouvoir les les formes de travail flexible, qui pour l’heure sont encore sous-exploitées. En effet, la Suisse compte quelques 2,35 millions de personnes «travailleurs du savoir» parmi lesquels 20% (soit 450 000 personnes) pourraient travailler une fois par semaine chez elles ou de manière itinérante sans conséquences pour l’entreprise. Des adaptations d’infrastructures «pour optimiser les coûts de location et d’entretien, utiliser efficacement les technologies de l’information et de la communication (TIC) et changer de mentalité pour ce qui concerne la culture du management et du travail» sont toutefois encore nécessaires pour que ces formes de travail puissent s’imposer de manière systématique.

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