1500 visiteurs

Salon eCom: les armes des acteurs suisses de l’e-commerce

| Mise à jour

Lors du Salon eCom qui s’est tenu hier à Genève, trois acteurs de l’e-commerce suisse ont expliqué comment ils tiennent tête à leurs concurrents internationaux.

La conférence plénière avec les responsables de Koala, Dein Deal et MyStore. (Source: ICTjournal)
La conférence plénière avec les responsables de Koala, Dein Deal et MyStore. (Source: ICTjournal)

Avec plus de 1'500 visiteurs, le Salon eCom qui s’est tenu hier a justifié son déménagement à Palexpo. Une centaine d’acteurs de l’e-commerce et de la e-communication étaient là pour présenter leurs solutions sur leurs stands et lors des 36 conférences qui se sont tenues toute la journée.
En début d’après-midi, la manifestation a proposé une table-ronde avec trois acteurs de l’e-commerce suisse: Koala, spécialisé dans le commerce en ligne de chaussures, Dein Deal, qui propose des achats groupés et MyStore, actif dans la vente privée. Des entreprises avec des logiques business et des tailles fort différentes (10 collaborateurs chez Koala, 40 chez Mystore et 160 chez Dein Deal), mais qui présentent néanmoins de nombreux points communs.

Concurrence internationale

Les trois sociétés ont tout d’abord en commun d'avoir adapté un modèle d’affaires venu de l’étranger et elles ont donc souvent à lutter contre des concurrents internationaux bien connus à l’instar de Zalando et Groupon, lesquels disposent d’une importance force de frappe, qu’il s’agisse d’expertise ou de moyens financiers. Face à cette concurrence, les sites suisses misent sur le service de proximité (Koala), la chasse aux deals auprès des commerces locaux (Dein Deal) ou la course au prix (MyStore). Elles comptent aussi sur leur réactivité et leur compréhension d’un marché complexe – les trois acteurs sont ainsi présents dans toute la Suisse et gèrent chacune à leur manière les indispensables travaux de traduction.

SoLoMo – pas encore!

Quelque peu à contre-courant du credo actuel Social-Local-Mobile, les responsables des trois sites d’e-commerce ont vanté des approches bien plus classiques. En ce qui concerne l’exploitation des réseaux sociaux, ils ont ainsi reconnu son utilité pour converser avec la clientèle, obtenir du feedback et renforcer la relation, tout en soulignant que ces canaux ne se prêtent guère à la véritable vente, car la démarche serait vue comme manquant de tact.
Pour attirer les clients, ils privilégient le «search engine marketing», les e-mails et autres newsletters voire même les spots TV dont le retour sur investissement s’avère compétitif.
Le commerce mobile reste quant à lui marginal – à peine 5% des ventes pour les trois sociétés – mais les responsables des trois sites ont manifesté leur intérêt grandissant pour les tablettes, dont l’interface se prête beaucoup mieux au shopping en ligne.

 

Kommentare

« Plus