De plus en plus d'organisations veulent migrer leur environnement inchangé sur SAP S/4HANA
La plupart des entreprises utilisatrices des solutions de SAP compte commencer à migrer vers S/4HANA ou l'ont déjà fait. Elles préfèrent aujourdui suivre l’approche brownfield (ou lift and shift), plutôt que de repartir de zéro (greenfield) ou de procéder à un remaniement partiel de leur environnement (bluefield).
Les entreprises utilisatrices des solutions de SAP sont massivement en train de migrer vers l’environnement cloud S/4HANA. Ou comptent le faire prochainement. Une récente enquête, menée essentiellement dans la région DACH par le prestataire allemand Valantic, montre que 80% des firmes concernées ont déjà entrepris leur migration ou comptent le faire dans les trois prochaines années. Un chiffre en augmentation par rapport à 2021. Seuls 5% des responsables interrogés disent d'aujourd'hui ne jamais vouloir adopter S/4HANA (contre 18% en 2021). Pour mémoire, le support des anciens systèmes EPR de SAP ne sera plus proposé à partir de 2027 (ou 2030, mais avec un surcoût) .
La finance et le controlling sont le domaine qui présente le plus d'intérêt dans le cadre d’une migration vers S/4HANA. «Cette année, 88% des personnes interrogées ont vu une nette valeur ajoutée pour le département des finances, qui profite entre autres des analyses en temps réel», font observer les auteurs du rapport. L'intérêt se porte ensuite sur les services logistiques, devant les domaines des achats et de la production, et enfin celui de la vente.
Défis et approches
Migrer S/4HANA peut poser un certain nombre de défis. A commencer par la difficulté à évaluer les coûts et les charges, de même que le manque de ressources et d'expertise. Des défis mentionnés par près de trois-quart des entreprises sondées dans l'étude de Valantic.
«Notre étude de cette année révèle une autre tendance intéressante en ce qui concerne la question de l'approche de migration préférée. Près de 42% des entreprises participantes se sont prononcées en faveur de la méthode brownfield, soit deux fois plus qu'en 2021 (19%)», expliquent les auteurs du rapport. Selon IDG, l’approche brownfield correspond au lift and shift, c’est-à-dire un projet de migration consistant à déplacer des charges de travail vers une plateforme cloud sans les remanier. Les entreprises préfèrent donc désormais cette approche à celle du greenfield (environnement totalement nouveau) et du bluefield (remaniement partiel).
