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Le cloud computing au sommet

| Mise à jour

Le cloud et la situation économique sont les facteurs ayant le plus d’impact sur la marche des affaires des sociétés IT romandes.

source: Top100, édition 2011
source: Top100, édition 2011

Nouveauté dans cette édition du Top100, notre enquête a demandé aux fournisseurs IT romands d’indiquer les trois facteurs ayant le plus d’impact sur la marche de leurs affaires, à partir d’une liste de 11 choix mêlant aspects techniques et économiques. Le cloud computing et la situation économique générale sont les deux facteurs les plus importants, cités par plus d’une entreprise sur trois. Suivent les terminaux mobiles, les systèmes optimisés, l’outsourcing, l’explosion des volumes des données et la pénurie d’informaticiens qui influent sur la marche des affaires d’une société sur quatre. Là aussi, des différences notables apparaissent selon la taille des sociétés. Les entreprises de plus de 250 collaborateurs mettent clairement en avant le cloud computing, celles de 100 à 250 collaborateurs la situation économique, tandis que les voix sont beaucoup plus dispersées dans les sociétés de moindre taille. Des résultats qui témoignent de la grande hétérogénéité des entreprises IT romandes employant moins de 100 collaborateurs.
Le fait que le cloud computing soit le facteur ayant le plus d’impact sur les sociétés IT n’est pas une surprise. Ce nouveau paradigme de l’informatique – le terme n’est pas galvaudé – constitue en effet non seulement une évolution technologique, mais aussi une transformation économique de la branche IT, avec son lot d’opportunités et de risques pour les fournisseurs. Pour les sociétés en  mesure de proposer des services cloud, les perspectives sont réjouissantes. Toutes les études internationales soulignent l’intérêt des responsables IT pour le modèle et des augmentations annuelles à deux chiffres de leurs investissements dans le domaine. Pour la seule région EMEA, 44% des CIO d’établissements financiers estiment qu’en 2015, plus de la moitié des transactions seront prises en charge via une infrastructure cloud et 33% d'entre eux s'attendent à ce que la majorité des transactions soient traitées via une solution SaaS. En Suisse, selon MSM Research, la part de sociétés usant de services cloud devrait passer de 11,5% en 2010 à 21% en 2011.
Pour les prestataires de services n’ayant pas leur propre offre cloud, les perspectives sont plus mitigées. Selon IDC, les entreprises européennes auront dans un premier temps besoin d’être accompagnées dans leur transition et les dépenses consacrées aux services professionnels cloud devraient passer de 560 millions de dollars l’an dernier à 8,2 milliards de dollars en 2015. A terme, IDC estime toutefois que le passage à des environnements cloud réduira le besoin des entreprises en services professionnels tiers. D’ici quelques années, les migrations devraient donc porter leur fruit et provoquer une diminution des dépenses de services qui ne compteront plus que pour une part bien plus congrue du budget IT des entreprises.

 

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