Des modifications du système fédéral de gestion informatique des routes sont nécessaires

Durant l’hiver dernier, le Contrôle fédéral des finances (CDF) a passé au crible le système d’information pour la gestion des routes et du trafic MISTRA. Dans un rapport publié aujourd’hui, il pointe du doigt le retard du projet, son extension, le manque de transparence en termes d’acquisitions et le dépassement des coûts.

Il faut dire que le mandat a été établi en 2004 avec un budget de 43 millions, avant l’entrée en vigueur, en 2008, de la réforme de la péréquation financière, qui attribuait à la Confédération, l’entretien des routes nationales. D’ici 2013, le projet MISTRA aura probablement atteint les 100 millions de francs. Il devra permettre la gestion centralisée de toutes les données routières, grâce à différents outils et applications informatiques de gestion de la maintenance des routes nationales. Ces données servent à l’entretien et l’exploitation des routes, ainsi qu’à gérer les informations sur la densité du trafic et les accidents. L’OFROU dirige son développement.

Si le CDF reconnaît l’utilité de MISTRA, il a également émis des recommandations: meilleur fonctionnement de l'organisation de projet, renforcement du processus de gestion de projet grâce aux contrôles informatique et qualité, et enfin définition de priorités pour les modules en cours de développement. Des rectifications ont déjà été mises en places et leurs effets devraient se faire sentir d’ici la fin de l’année.

Les projets seront gérés de manière centralisée, et le contrôle des finances s’appliquera à l’ensemble de l’office.