Les banques privées suisses investissent dans la protection des données et le conseil

Les changements intervenus ces dernières années ont passablement changé la donne pour les établissements suisses. Pour KPMG, elles doivent répondre à trois défis principaux : les exigences externes de conformité (FINMA, MiFID) doivent être intégrées dans un modèle d’affaires révisé, par exemple dans les activités transfrontalières ; l’augmentation nécessaire de la qualité du conseil (proactivité, performance) et le caractère stratégique de la sécurité des données.
Pour KPMG, les deux derniers points touchent entre autres à l’informatique des banques privées. Dans le domaine du conseil, l’institut estime que des mesures ponctuelles ne suffiront point et que les établissements doivent développer une approche nouvelle et experte. Dans ce cadre, 78% des banques privées réexaminent actuellement l’efficacité de leur outil informatique pour le conseil à la clientèle.
En ce qui concerne la protection des données, l’étude pointe sur les risques de perte de clients et de dommages à la réputation en cas de pertes de données confidentielles. Des risques générés par des sources internes  - dont l’IT et le back-office - et la pression des organes fiscaux étrangers. Quatre banques sur cinq réviseraient actuellement leurs mesures et 60% anticiperaient une augmentation des dépenses en la matière. L’étude souligne enfin que 30% des établissements doivent améliorer leurs technologies de protection des données.