Impacts en Suisse

Un groupe de signataires favorables à Wikileaks en appelle au Conseil fédéral

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Dans une lettre ouverte au gouvernement, des personnes issues du monde politique helvétique demandent que la Suisse fasse de la formulation d'une politique numérique une priorité et accorde l’asile à Julian Assange, fondateur du site Wikileaks. Postfinance subit pour sa part toujours des attaques.

Le document remis au Conseil fédéral mercredi est notamment signé par des membres du Parti pirate suisse, dont son président Denis Simonet, mais également par Ruedi Noser, conseiller national PLR zurichois et président de l’association ICTswitzerland, Cédric Wermuth, président de Jeunesse socialiste suisse (JS) et Geri Müller, conseiller national Vert argovien, membre de la commission de la politique de sécurité.

Pour faire écho à la campagne médiatique contre Wikileaks et son impact sur la Suisse, les signataires demandent aux autorités de prendre clairement position en faveur de la liberté d'expression et de la liberté de la presse. «Nous vous exhortons à contrer les ingérences des Etats-Unis et de leur ambassadeur en Suisse. La possibilité d'accorder un asile politique à Julian Assange, en raison de ses activités en ligne, est à considérer», peut-on lire sur le site du Parti pirate suisse.

Postfinance tente de résister

De son côté, Postfinance a augmenté la capacité de ses serveurs pour lutter contre les attaques par déni de service (DDoS) visant son site depuis lundi soir. La filiale de services financiers de La Poste continue de subir les assauts d’une opération de revanche suite à la fermeture du compte de Julian Assange. Ce dernier a été interpellé mardi à Londres alors qu'il se présentait de lui-même à la police. L'Australien restera en détention jusqu'au 14 décembre.

Dans un sondage effectué par la Netzwoche, la rédaction sœur d’ICTjournal sise à Zurich, la plupart des hébergeurs suisses interrogés sont prêts à accueillir un site miroir de Wikileaks. Certains hébergeurs estiment ainsi qu’il n’y a rien qui puisse aller contre cette pratique, aussi longtemps que tout est en ordre sur le plan juridique. Une minorité s’opposerait toutefois à héberger un tel site si la demande lui en est faite.

 

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