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Elon Musk compte céder son poste de CEO de Twitter

Elon Musk a annoncé qu’il allait laisser sa place de CEO de Twitter. Il avait au préalable demandé l'avis des abonnés du réseau social via un sondage. Cette annonce intervient après plusieurs actions controversées du milliardaire.

(Source: Joshua Hoehne on Unsplash; Steve Jurvetson/Public Domain)
(Source: Joshua Hoehne on Unsplash; Steve Jurvetson/Public Domain)

Après avoir racheté Twitter, Elon Musk en avait pris la tête. Depuis, ces actions et décisions concernant l'évolution du réseau social suscitent de nombreux commentaires de la part des abonnées et des spécialistes, souvent critiques. 

Lundi 19 décembre, le milliardaire a posté un sondage sur son compte Twitter, demandant à la communauté s’il devait démissionner de son poste de CEO. Ajoutant qu’il se plierait au désir de la majorité des répondants. Deux jours plus tard, Elon Musk a tweeté un message confirmant qu’il démissionnerait. Précisant néanmoins qu’il le ferait une fois qu’il aurait trouvé quelqu'un «d’assez stupide» pour reprendre le flambeau. Le milliardaire a encore précisé qu’il prendrait ensuite la responsabilité des équipes chargées des logiciels et des serveurs.

Parmi les récentes décisions de la direction de Twitter critiquées par les abonnés, mentionnons celle d’interdire de publier des liens vers des réseaux concurrents. Un changement dont a fait état le compte officiel @TwitterSupport, mais le tweet a depuis été retiré.  

Autre polémique: le Washington Post a rapporté, le 15 décembre, que Twitter avait suspendu un certain nombre de journalistes qui avaient relayé les actions du média social à l’encontre du compte @elonjet qui publie automatiquement les données de vol du jet d'Elon Musk, données accessibles publiquement. 

Par ailleurs, le débat sur les mécanismes de modération de Twitter s’est intensifié depuis la divulgation des «Twitter Files», avec l’aval et l’aide d’Elon Musk. Ces documents contiennent des correspondence internes des anciens responsables de Twitter et mentionnent notamment des pressions pour limiter la visibilité de certains comptes, le bannissement de Trump et les contacts étroits entre Twitter et le FBI dans le cadre de ces mesures. 

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