Vice Society

Palerme est offline suite à une cyberattaque

par Yannick Züllig (traduction/adaptation ICTjournal)

La capitale sicilienne de Palerme a été victime d'une cyberattaque. Les pirates informatiques de Vice Society seraient à l'origine de cette attaque. Le même groupe était impliqué dans la cyberattaque contre la commune de Rolle en 2021.

(Photo: Michele Bitetto / Unsplash)
(Photo: Michele Bitetto / Unsplash)

L'infrastructure informatique de la capitale sicilienne Palerme a été la cible d'une cyberattaque le 3 juin. Depuis, tous les services en ligne de la municipalité sont indisponibles, rapporte le site spécialisé BleepingComputer. Sont notamment concernés la vidéosurveillance, le centre opérationnel de la police, mais aussi les billets en ligne pour les manifestations culturelles et touristiques.

Ces dernières semaines, les autorités italiennes ont été attaquées à plusieurs reprises par des pirates informatiques pro-russes. Après une attaque du collectif Killnet, le site web du ministère italien des Affaires étrangères a par exemple été temporairement indisponible. Dans ses actions, Killnet mise sur des attaques par déni de service distribué (DDoS).

Palerme fait en revanche face à une attaque par ransomware, qui a été revendiquée par le groupe Vice Society, dans un post sur son site dans le darknet, indique BleepingComputer. Le groupe de pirates exigerait le paiement d'une rançon avant le dimanche 12 juin, faute de quoi il publiera toutes les données volées. Celles-ci pourraient contenir les données personnelles des habitants de Palerme et les données sensibles de toutes les personnes qui ont utilisé les services numériques de la municipalité. Le groupe de pirates n'a cependant pas publié d'échantillons des fichiers volés, de sorte que le prétendu vol de données ne peut pas encore être confirmé.

Vice Society cible en particulier les PME et les administrations publiques. L'année dernière, le groupe a été rendu responsable d'une attaque de ransomware contre la commune vaudoise de Rolle. A l'époque, les données de plus de 5000 habitants s’étaient retrouvées sur le Darknet.

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