Lancement de l’Institut national de test pour la cybersécurité
L’Institut national de test pour la cybersécurité (NTC) annonce son lancement officiel, avec le soutien du canton de Zoug. Cette structure sans but lucratif a pour objectif de vérifier la fiabilité et la sécurité des produits connectés et des applications numériques.
L’Institut national de test pour la cybersécurité est officiellement lancé à Zoug, après une phase pilote. En septembre 2019, ICTSwiterland a appelé à la création d’un laboratoire de test suisse, déplorant le manque de tests indépendants pour garantir la sécurité des produits numériques connectés. En juillet 2020, les initiateurs du projet de National Test Institute for Cyber Security (NTC) ont publié un papier présentant leur concept, avant de fonder leur association.
Entre-temps, le parlementaire Franz Grüter a proposé une motion pour une «participation de la Confédération à la création et au fonctionnement de l'institut national de test pour la cybersécurité». Celle-ci n'est pas encore traité. En juin 2021, le NTC a audité les fonctionnalités et la sécurité du certificat Covid pour le compte du Centre national de cybersécurité (NCSC). A noter que Franz Grüter est vice-président de l'association NTC, son manager exécutif étant Andreas W. Kaelin (ex-directeur ICTSwiterland désormais directeur général adjoint de Digitalswitzerland). En outre, le «Mister Cybersécurité» de la Confédération, Florian Schütz, ainsi que le Secrétaire du NCSC Manuel Suter sont partenaires de l'association.
Mise en place proprement dite
En mars 2022, le Grand Conseil de Zoug a accepté une motion pour soutenir la création du NTC (avec une enveloppe de 7,55 millions de francs). Le délai référendaire ayant expiré, la décision unanime est entrée en vigueur, précise le NTC dans un communiqué. Qui ajoute qu’après le succès de la phase pilote, la mise en place proprement dite du NTC peut maintenant avoir lieu.
L'objectif du NTC consiste à vérifier la fiabilité et la sécurité des produits connectés et des applications numériques. «Les tests sont lancés en coopération avec l’économie, les entreprises de sécurité informatique et les hautes écoles et, si nécessaire, sur initiative propre», explique la structure sans but lucratif. Cette dernière va s'appuyer sur les recommandations et les normes internationales courantes. Le NTC va signaler les vulnérabilités des produits et des services et mettra son expertise à la disposition des fabricants de composants informatiques et d’applications numériques, ainsi que de l’économie et de la population.
