Conseiller de prestige

Le père du web Tim Berners-Lee intègre le conseil consultatif de l’éditeur de Protonmail

par René Jaun (traduction/adaptation ICTjournal)

Actuellement au cœur d’une polémique, l’éditeur de Protonmail, basé à Genève, annonce que Tim Berners-Lee a intégré son conseil consultatif. Tim Berners-Lee a longtemps mené des recherches au CERN et est considéré comme l'inventeur du World Wide Web.

Tim Berners-Lee devient membre du conseil consultatif de la société Proton Technologies, basée à Genève. (Source: Netzmedien)
Tim Berners-Lee devient membre du conseil consultatif de la société Proton Technologies, basée à Genève. (Source: Netzmedien)

La société Proton Technologies, basée à Genève, accueille un membre de prestige dans son conseil consultatif, en la personne de Tim Berners-Lee, a annoncé Andy Yen, CEO de Proton, sur le blog de l'entreprise qui propose notamment le service mal chiffré Protomail.

Tim Berners-Lee est généralement considéré comme l'inventeur du World Wide Web. Les équipes de Proton partagent le désir de Tim Berners-Lee de voir l'internet servir les intérêts de tous, explique le CEO, dont la société vise à créer «un internet où les gens ont le contrôle de leurs informations à tout moment». Aujourd'hui, le père du web est l'un des plus virulents critiques de l’évolution de son invention. Il met régulièrement en garde, notamment via la World Wide Web Foundation qu’il a co-fondé, contre l'utilisation abusive des données, la désinformation, la censure et les discours de haine. Il a en outre fondé la start-up Inrupt, pour commercialiser des solutions de web décentralisé.

«Je suis ravi de rejoindre le conseil consultatif de Proton et de soutenir Proton dans son parcours. Je suis un fervent défenseur de la protection des données, et les valeurs de Proton, qui consistent à donner aux gens le contrôle de leurs données, sont étroitement liées à ma vision de l'internet dans sa globalité», a déclaré l'inventeur du web.

L'entrée de Tim Berners-Lee au sein de son conseil consultatif intervient dans un moment délicat pour la société basée à Genève. Proton fait en effet l'objet d’un bad buzz, concernant son obligation de céder à une demande des autorités judiciaires suisses pour livrer à la police française une adresse IP liée à des activistes.

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