Des employés de Google forment une alliance syndicale mondiale
Des employés d'Alphabet, maison mère de Google, annoncent la création d’une nouvelle alliance syndicale mondiale Objectif: défendre un lieu de travail équitable, inclusif et non discriminatoire. L'alliance regroupe les syndicats de dix pays dont la Suisse.
En début d’année, des employés nord-américains de Google et de sa société mère Alphabet ont fondé un syndicat. La mouvance s'étend aujourd’hui à l'international. Des collaborateurs du groupe ont annoncé la formation d’Alpha Global, une nouvelle alliance syndicale mondiale qui vise à défendre un lieu de travail équitable, inclusif et non discriminatoire, lit-on dans l’annonce d’UNI Global Union, une fédération de syndicats qui a collaboré à la création d’Alpha Global. L'alliance regroupe les syndicats de dix pays, dont la Suisse, ainsi que les Etats-Unis, l'Allemagne, la Suède ou encore le Royaume-Uni.
Selon les termes des créateurs de ce syndicat global, «Alphabet empêche la liberté d'expression et réprime la syndicalisation des travailleurs, tout en consolidant son pouvoir monopolistique.» Selon eux, le groupe a oublié son principe originel, à savoir de ne pas être malveillant («don’t be evil»). «Les problèmes chez Alphabet – engendrés par l’entreprise - ne se limitent pas à un seul pays et doivent être traités au niveau mondial», déclare Christy Hoffman, Secrétaire générale d’UNI. L’annonce souligne que l'entreprise Alphabet a multiplié les représailles contre ceux qui la critiquent et s'est en outre opposée aux efforts de syndicalisation, notamment à Zurich.
